Dans la nuit du 13 au 14 juillet, un incendie de plusieurs voitures dans le quartier des Tilleuls s’est propagé au complexe sportif Macé-Le Mansois. L’équipement public a été totalement détruit. La Ville a immédiatement porté plainte face à ce saccage délibéré.
Dans la nuit du 13 au 14 juillet, le sinistre aurait démarré dans une voiture incendiée près de l’équipement municipal. Malgré l’intervention de 176 pompiers et de 55 camions pompes venus du Blanc-Mesnil et des casernes des alentours, le feu s’est propagé à une dizaine de véhicules et à la salle de gymnastique. « Mon véhicule me servait pour aller travailler, faire les courses ou profiter de mes loisirs », témoigne Marie-Estelle qui a porté plainte à titre personnel. Les flammes ont même atteint les échafaudages d’un immeuble voisin en pleine rénovation.
Par mesure de précaution, une cinquantaine de logements ont été évacués entre 2 heures et 3 heures du matin par une trentaine de policiers, dont 10 municipaux. Une police municipale essentielle à la sécurité de tous, et qui sauve des vies — même si certains persistent à vouloir la faire disparaître.
Plus de 10 millions d’euros de dégâts
La Ville a également déposé une plainte contre les pyromanes et une autre contre ceux qui ont vandalisé quatre classes de l’école élémentaire Henri-Wallon, ce week-end-là. Les agents communaux du Centre Technique Municipal sont intervenus sur les deux sites afin d’effectuer les opérations de nettoyage et procéder à la sécurisation des lieux. Un constat intolérable ! L’incendie du gymnase s’ajoute à ceux de la boulangerie provisoire du square Maurice-Audin (2 fois) pour un coût de plus de 50 000 €, et de la maison de quartier des Tilleuls (4 fois, soit un budget de 700 000 €). Sans oublier la détérioration, à plusieurs reprises, du city-stade Émile-Zola (inauguré en 2016), pour 400 000 €. Selon les premières estimations, le montant des dégâts du complexe sportif s’élève à plus de dix millions d’euros rien que pour la nuit du 13 au 14 juillet. Un calcul notamment effectué d’après le coût de sa reconstruction en 2011, après le sinistre survenu pendant les émeutes de 2005.
Tolérance zéro !
Le gymnase est donc inutilisable pour les 2 700 Blanc-Mesnilois qui le fréquentaient chaque semaine, en tant que membres d’associations locales, élèves d’établissements scolaires, enfants des centres de loisirs ou licenciés des clubs sportifs. Dès aujourd’hui, la municipalité met tout en œuvre pour les accompagner.