Histoire de la ville

L'histoire des Blanc-Mesnilois commence il y a bien longtemps au néolithique… À la veille de la Révolution, le Blanc-Mesnil ne compte que 110 habitants !

La découverte fortuite de plusieurs haches polies et de silex retouchés puis des fouilles archéologiques menées dans les années 1970 plaident en faveur d’une présence humaine sur le territoire du Blanc-Mesnil dès le néolithique.

Mais il faut attendre des milliers d’années pour que le nom du Blanc-Mesnil apparaisse dans un texte. Il est cité pour la première fois en 1060, début du règne de Philippe Ier. Ce roi dote l’abbaye Saint-Vincent de Senlis des terres du Blanc-Mesnil, alors vaste propriété agricole.

Au milieu du XIVe siècle, ces terres ont grossi en un petit village qui sort de l’anonymat grâce à sa chapelle Notre-Dame de l’Annonciation. Elle attire les pèlerins de la confrérie des orfèvres de Paris.  Cette chapelle sera détruite en 1823.

À la veille de la Révolution, Le Blanc-Mesnil ne compte que 110 habitants !

En 1792, Joseph Mirgon est le premier maire du Blanc-Mesnil

Le 9 décembre 1792, Joseph Mirgon est élu au suffrage universel maire du Blanc-Mesnil, en l’an I de la République. Ce mode de scrutin est une nouveauté.

C’est une autre révolution, celle de l’industrie, qui ouvre la voie au développement du village. La construction de la ligne de chemin de fer Paris-Soissons en 1858 puis la création de la zone industrielle de la Molette préfigurent le Blanc-Mesnil d'aujourd'hui.

Cette industrialisation va grand train : entre 1880 et 1928, la population est multipliée par douze ! Les premiers lotissements naissent à proximité des voies de chemin de fer.

Déflagrations mondiales et reconstruction

Au XXe siècle, les deux guerres mondiales dévastent la ville et ses habitants. Deux cent six Blanc-Mesnilois sur 2000 habitants périront dans les tranchées. Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville est détruite à 45%.

Puis s’ouvre l’époque faste des Trente Glorieuses. De 1957 à 1974, une trentaine de cités sortent de terre, au rythme de deux ou trois par an. Pendant la même période, vingt établissements scolaires leur emboîtent le pas.

En 1970  la construction de l’autoroute A3 met un terme à l’activité rurale du Vieux Pays. Dans le même temps apparaît la deuxième génération des zones industrielles : le Sous-Coudray, le Pont-Yblon.

Vers Le Blanc-Mesnil de demain

À partir de 1973, la crise économique commence à se faire sentir. La désindustrialisation touche très vite Le Blanc-Mesnil comme l'ensemble du département de la Seine-Saint-Denis.

Dans les années 1990 de nombreux projets voient le jour : le Forum (l'actuel Théâtre du Blanc-Mesnil) et la médiathèque Édouard-Glissant, le lycée Mozart, la cité Pierre-Sémard, la naissance de la place de l'Eau ainsi que les opérations de reconstruction des cités Pierre-Montillet et Danielle Casanova.

À l’aube de ce XXIe siècle s’esquisse la ville de demain. Depuis les dernières élections municipales, en 2014, Le Blanc-Mesnil se réinvente en offrant un nouvel essor à son territoire.

Un véritable arc végétalisé doit relier le Parc urbain aux deux quartiers bénéficiant d’un programme de renouvellement urbain : les Tilleurs, au nord, et Casanova, au sud.

Grâce à cet objectif, c’est une nouvelle ville composée de cœurs de village qui doit émerger, rééquilibrant l’habitat, redynamisant les quartiers et redonnant au Blanc-Mesnil son pouvoir d’attractivité.

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