Tribunes publiées dans le Journal n°98

Jean-Philippe Ranquet
Majorité municipale
Au nom de la majorité municipale

Samedi 19 janvier, sous le préau de l’école Jean- Jaurès, s’est tenu la traditionnelle galette des Rois des associations, moment de partage et de convivialité en ce début d’année 2019. Il existe une véritable culture de la vie associative au Blanc-Mesnil et l’on a coutume de dire que l’on voit le dynamisme d’une ville à la densité de son tissu associatif.

Admirative de la qualité du travail accompli jour après jour par les bénévoles, la Ville soutient l’ensemble des associations en les accompagnants dans la gestion de leur quotidien, que ce soit en matière de financement, de logistique, de prêt de matériel, ou d’information. Qu’elles soient caritatives, sportives, éducatives ou culturelles, nos associations participent au développement des relations entre les habitants de notre commune et œuvrent à son rayonnement. La Ville tient à soutenir ceux qui s’investissent en valorisant les actions et les projets des associations, en les accompagnant dans leurs démarches afin de les aider à mener à bien les objectifs qui s’intègrent à la vie municipale.

Ainsi, chaque année, une part substantielle du budget de fonctionnement de la Ville est consacrée à aider le monde associatif. Pour continuer à vous accompagner dans les meilleures conditions, le service «Vie associative» va déménager ses locaux pour intégrer ceux de l’ancienne poste avenue de la République. Un accueil amélioré et des espaces partagés seront mis à votre disposition pour vous permettre d’exercer au mieux votre mission. Nous formons le vœu que se poursuive le foisonnement de notre vie associative !

Jean-Yves Souben
« Vert et Ouvert »
Président du groupe Vert et Ouvert

Les accords de Katowice se sont terminés sur un accord peu ambitieux pour sauver la planète. La France, hôte de la COP 21 aurait dû être exemplaire pour mobiliser. La transition écologique doit être équitable et comprise. La crise des gilets jaunes montre une fracture sociale et démocratique très forte de notre société. Dans sa vision du futur le maire de notre ville propose un décor de parc d’attraction d’une ville à la campagne et fait tout le contraire: il bétonne à tout va ! Il a amputé le secteur pavillonnaire et notre parc, bradé notre patrimoine foncier à des promoteurs qui construisent des appartements bien loin de répondre aux enjeux de transition énergétique. Derrière ce décor, les plus fragiles sont oubliés. Le fondement de l’écologie politique est de placer l’Homme en position centrale.

Penser une ville écologique c’est protéger tous ceux qui peinent à régler leur facture énergétique. C’est se soucier de la santé en réduisant l’impact de la voiture en aidant à l’achat de vélo à assistance électrique, comme dans de nombreuses villes, en réalisant des voies de circulations douces permettant l’accès aux commerces locaux. C’est assurer l’autonomie énergétique localement: éoliennes à pales sur les toits, panneaux solaires, géothermie, méthanisation des déchets alimentaires pour la production de GNV*. On est au Blanc-Mesnil très loin du compte. La vision proposée sur papier glacé est enfantine et électoraliste. L’effet d’annonce et l’autosatisfaction du maire se substituent comme toujours à la réalisation.

*GNV : gaz naturel véhicule.

Didier Mignot
« Blanc-Mesnil au cœur »
Président du groupe Blanc-Mesnil au cœur

Le dernier éditorial du maire est très politique. Les allégations qui y figurent nous amènent à déposer plainte. En effet, qui peut croire que Mme BUFFET, Mrs BRAMY, RAMOS et moi-même aient « attiser la haine » et « souffler sur les braises » devant les lycées ?

Oui nous étions présents devant les lycées contrairement au maire, toujours absent quand des événements sérieux se produisent comme lors de chaque conseil d’administration.

Oui, nous avons discuté avec des élèves, pas des « émeutiers », des parents, des enseignants, les proviseurs des lycées et des représentants de l’académie, présents eux aussi.

Oui nous soutenons ces jeunes, dont le maire ne parle pas, qui veulent réussir leurs vies et se mobilisent pour de bonnes conditions d’études et contre la sélection à l’université. Rien à voir avec les casseurs qui ont commis des actes graves et dangereux, et qui eux, courent toujours, malgré les caméras…

Quant à cet enfant de 11 ans, violemment interpellé, aucun témoin n’a vu la « bouteille d’essence », mais ils ont entendu les insultes que lui ont proférées les policiers municipaux. Comment peut-on accuser de rébellion la principale-adjointe du collège qui s’interposait face à la violence de l’interpellation ? Soyons clairs, nous soutenons les services publics,police comprise, lorsqu’ils agissent dans le respect des lois. C’est pourquoi nous considérons déplacé tout amalgame avec l’attentat de Montrouge. Cet éditorial et ses insinuations ne sont pas dignes de notre ville.

Contact :bmavenir@gmail.com

Conformément à la loi, les propos tenus dans cette tribune, où s’expriment les groupes représentés au conseil municipal, n’engagent que leurs auteurs. Pour une lecture facilitée et par respect d’une stricte égalité, chaque tribune est limitée à 1 500 signes.

Tribunes du 25/01/2019