Tribunes publiées dans le Journal n°96

La ville brille de mille feux, le marché de Noël regorge de senteurs, de mets et de cadeaux, les cœurs sont en fête, Noël est de retour au BlancMesnil !

Nous avons à cœur d’offrir aux Blanc-Mesnilois des moments de convivialité qui leur permettent de se retrouver entre amis, en famille, et de faire revivre les traditions. C’est un moment de joie et d’entraide très particulier, que nous devons partager avec ceux qui sont plus isolés.

Nous organisons l’un des plus grands marchés de Noël de la Seine-Saint-Denis, égayé par de nombreuses animations et soutenu par le tissu associatif. Pour que toute la ville se pare d’un manteau de fête, nous avons lancé un concours des illuminations de Noël, installé un immense sapin sur le parvis de l’hôtel de ville, fait appel aux talents de musiciens variés et installé deux patinoires dont les bénéfices seront reversés au Téléthon. Je tiens à remercier chaleureusement l’ensemble des agents communaux qui se sont investis pour faire de ce temps de fête une grande réussite.

L’esprit de Noël se répand dans tous les cœurs, depuis les plus jeunes jusqu’à nos seniors. De nombreux élèves de maternelle ont vécu un moment riche au cinéma Louis-Daquin où ils ont visionné un flm de Noël. À l’espace Eiffel, les seniors ont pu retirer leur cadeau dans une ambiance festive et chaleureuse. Depuis 2014, nous avons choisi d’élargir la distribution des cadeaux à tous les seniors et non pas uniquement à ceux qui ne payaient pas d’impôts. Au nom de toute l’équipe de la majorité municipale, nous vous souhaitons un très joyeux Noël et une belle et heureuse année 2019 !

Pas un jour sans que le changement climatique ne se rappelle à nous.

Associations, sites internet proposent des défis : utiliser moins sa voiture, manger bio, local, moins de viande, réduire ses déchets, diminuer ses achats… À chacun sa goutte d’eau qui fera une grande rivière ! De nombreuses villes, investies dans la transition écologique, isolent les bâtiments municipaux, réduisent la flotte automobile, créent des pistes cyclables et des garages à vélos sécurisés, choisissent du bio, local voire végétarien pour les cantines, organisent le compost des déchets y compris dans le collectif... Dans notre ville, on imperméabilise toujours plus les sols par la construction d’immeubles gourmands en énergie ; on grignote le parc urbain ; on coupe les arbres ; le plan de circulations douces voté n’est pas mis en place ; dans les cantines, le bio est à son minimum légal et aucune incitation à des projets écologiques citoyens. L’annonce de la participation «pour la première fois à la semaine de réduction des déchets»* est malhonnête. Cette politique, initiée depuis longtemps, a été oubliée depuis 2014 avec par exemple l’expulsion de la ressourcerie dans une ville voisine.

Au moment où des citoyen·ne·s agissent, les politiciens restent englués dans le vieux monde réactionnaire.

En cette fin d’année, nous vous souhaitons de belles fêtes pleines de projets et de défis. Puissent le maire et son équipe cesser les effets d’annonce et passer enfin aux actes écologiques dans l’intérêt général !

*journal n°93 p 15

Service social : on ferme ! Ce service essentiel pour des centaines de familles n’était déjà plus que l’ombre de lui-même mais la municipalité a décidé de lui porter un coup fatal.

A l’heure où partout dans le pays s’exprime la souffrance sociale, les Blanc-Mesnilois-es qui, chaque mois, tirent le diable par la queue vont désormais trouver porte close dans leur ville. Un accueil téléphonique à Bobigny et de maigres permanences ne compenseront pas le quasi anéantissement des missions de solidarité, de conseils, d’aides dans les démarches administratives dont peut avoir besoin un jour chacun-e d’entre nous.

Les difficultés sociales sont en croissance tant dans leur gravité que dans le nombre de personnes touchées. Aussi, l’argument de la compétence légale de l’aide sociale détenue par le seul département ne justifie pas un tel désengagement communal. Le maire a toujours le pouvoir d’exercer des missions de solidarité municipale. Vu le contexte, ce serait même un devoir ! Quant à l’argument du coût élevé pour la ville d’un service social, comme le dit une note interne à la mairie, il est indécent.

Passer de 24 travailleuses et travailleurs sociaux en 2014 à 4 aujourd’hui est un signe de plus envoyé aux personnes modestes qu’elles ne sont plus les bienvenues dans leur ville. C’est profondément injuste. Il est temps de rendre Le Blanc-Mesnil aux Blanc-Mesnilois-es. Les élu-e-s de notre groupe vous souhaitent de belles et heureuses fêtes de fin d’année. Contact :

bmavenir@gmail.com