Tribunes publiées dans le Journal n°90

Parce qu’une civilisation qui néglige ses anciens est vouée à sa perte, nous voulons prendre soin de nos aînés. Cette année encore, nous allons multiplier les rendez-vous et les occasions d’être heureux ensemble. Dès le 10 octobre, nous les convions à une fête à l’ambiance bavaroise, non pas à Munich, mais à la ferme Notre-Dame. Ce sera l’occasion de se régaler et de participer à cette belle fête populaire. Viendront ensuite les festivités de Noël et la remise des cadeaux à tous les seniors, car ils méritent tous la reconnaissance de la Ville du Blanc-Mesnil. Cette année encore, nous avons préparé de nombreuses surprises qui, je l’espère, raviront tout le monde. Mais notre attention aux plus anciens est constante tout au long de l’année. Cette année encore, nous continuons par exemple les ateliers d’informatique dont le succès ne se dément pas. Parce que l’informatique a envahi nos vies et qu’il n’y a pas de raison de laisser passer le train de la technologie sans monter dedans, quitte à le prendre en marche, les cours d’informatique sont ouverts à tous les seniors et nous les y attendons très nombreux. Cette année, ils sont structurés en différents ateliers auxquels il sera possible de s’inscrire à sa guise. Nous rencontrons également un grand succès pour les cours de yoga et nous préparons, cette année encore, les prochains voyages pour que chacun y trouve son bonheur. Enfin, nous continuons à lutter sans relâche contre l’isolement, avec le service seniors et le maintien à domicile et, évidemment, avec nos ProxiNavettes qui continuent d’assurer gratuitement les transports du quotidien.

Les méthodes des lobbyistes, la vision à court terme des politiques menées ont eu raison de Nicolas Hulot. Les liens entre pesticides et maladies sont établis. Inondations et canicule sont favorisées par l'artificialisation des sols. Tout est lié : l’agriculture et la santé, l’aménagement du territoire et la qualité de vie. Le découpage des ministères en différents secteurs n’est pas compatible avec le développement durable.

Au Blanc-Mesnil quand on ampute une partie du parc urbain, qu’on supprime les arbres d’alignement, on détruit le cadre de vie agréable préparé par nos anciens. Quand le maire donne une partie de la restauration scolaire à une entreprise dont le but est de faire du bénéfice au lieu de favoriser le service public qui sert du bio aux enfants, il fait le choix de la finance. L’urgence climatique est là. Pour enrayer la catastrophe annoncée, la modification des comportements de chacun est utile, il n’y a pas de petits gestes. La puissance publique a une lourde responsabilité dans ses choix. Au niveau national en privilégiant l’énergie nucléaire pourvoyeuse de déchets au détriment des énergies renouvelables. Au niveau de la région en ne se prononçant pas clairement contre le projet nuisible EuropaCity. Au niveau communal en favorisant les places de stationnement sur la voie publique au mépris d’aménagements cyclables pourtant prévus de longue date, en supprimant le capital arboré ce qui contribue à dégrader la qualité de l’air des Blanc-Mesnilois·e·s.

« Rentrée triomphale » titrait le dernier journal. Comme d’habitude, le maire a le triomphe modeste…

Symphonie sur l’Herbe est une initiative de qualité, mais l’évènementiel ne fait pas une politique publique culturelle et la présence des médias ne reflète pas davantage la réalité d’une politique éducative.

La réalité au Blanc-Mesnil, c’est du béton pour des immeubles dits « de standing », mais des préfabriqués dans nos écoles. Jouer aux échecs est une bonne chose (une opération à 200 000 € touchant 900 élèves sur 7000), mais des parents nous alertent sur l’effondrement qualitatif du dispositif périscolaire avec des horaires insatisfaisants et des taux d’encadrement des enfants par des personnels compétents dangereusement faibles. Des retraités sous-payés remplacent aujourd’hui des animateurs diplômés ! Sans parler d’un rat qui se balade dans une classe de maternelle et du centre de vacances de La Condamine laissé à l’abandon.

L’éducation de nos enfants relève de politiques publiques structurées et globales, construites sur le long terme et considérant toutes les problématiques : du soutien scolaire aux conditions de logement des enfants, de l’accès de tous au sport et à la culture aux dotations budgétaires allouées aux écoles ou encore au nombre d’ATSEM, etc. Pour l’heure, nous proposons la construction dès maintenant d’un conservatoire de musique. Double effet : un conservatoire neuf et adapté, et la libération de locaux scolaires « en dur » à l’école Curie.