C'est la rentrée et de nombreux sentiments s’entremêlent dans la tête de nos chérubins, entre souvenirs de vacances et inquiétudes de retrouver l’école. Au Blanc-Mesnil, nous avons décidé d’organiser la rentrée en musique pour rendre joyeuse cette journée si spéciale. Dans 20 écoles de la ville, nous avons mis en place, dans les cours d’école, des petits concerts pour accueillir les élèves et leurs familles. Nous souhaitons mettre l’histoire, la musique et la culture au cœur de la pédagogie scolaire.
C’est pourquoi comme chaque année, tous les enfants inscrits dans le cycle élémentaire se sont vu remettre un livret sur le thème des grands explorateurs, qui va les accompagner tout au long de leur année. Après l’Histoire de France, celles des grands compositeurs, nous avons pensé que la découverte de ces Hommes et de ces Femmes au parcours singulier pourrait inspirer nos enfants blanc-mesnilois. Cette rentrée est également riche en changements pour le rythme de nos élèves. Trois ans après la réforme des rythmes scolaires qui nous avait été imposée par l’ancien gouvernement, nous revenons à la semaine de quatre jours. Les enfants travailleront le lundi, mardi, jeudi et vendredi, de 8h30 à 12h et de 14h à 16h30.
Les enseignements seront suivis par des ateliers éducatifs, de 17h à 18h30, pour les enfants qui participent au temps périscolaire. Par ailleurs, afin d’aider nos élèves qui rentrent en CP à acquérir les fondamentaux, nous avons suivi les directives gouvernementales en dédoublant les classes en zone prioritaire. Nous vous souhaitons au nom de l’ensemble de la majorité municipale une excellente rentrée !
L'été a été chaud, enchaînant les phénomènes météo extrêmes et les périodes de canicules. Les orages violents provoquent des inondations à cause du nombre croissant de sols imperméabilisés par les centres commerciaux, les parkings.
Des incendies en Suède au delà du cercle polaire, catastrophes meurtrières en Europe du sud, montrent que le processus du changement climatique s’accélère. De là à passer des paroles aux actes...Ce reniement a même provoqué le départ de Nicolas Hulot ! Malgré les promesses de respect des accords de Paris sur le climat, le gouvernement Macron a décidé que les champs de Gonesse devaient disparaître pour faire place à Europacity, ce centre commercial énergivore, inutile avec une gare financée par les deniers publics.
Ces mêmes terres qui absorbent l’eau de pluie et rafraîchissent notre air en période de canicules. Le 5/07 N.Hulot avait dénoncé ce projet : «c’est la folie des grandeurs(...)c’est exactement ce que je ne veux plus» . Nos institutions se doivent d’être exemplaires et arrêter de proposer du «green-washing».
Au Blanc-Mesnil, le Maire doit cesser de bétonner nos quartiers aggravant le ruissellement des eaux de pluie, cesser d’abattre et de maltraiter les arbres qui font diminuer les températures et absorbent la pollution, cesser de prioriser le tout-voiture pour proposer des pistes cyclables sécurisées pour les Blanc-mesnilois qui utilisent de plus en plus le vélo! Plutôt que la communication bling-bling, il faudrait un vrai programme de développement durable!
Cet été caniculaire aura été celui des coups antisociaux qui tombent comme à Gravelotte, du scandale d’état Benalla, et de la démission d’un ministre d’État,amer de constater que l’écologie n’est pas compatible avec les politiques libérales.
Loi ELAN contre le logement ; réforme des retraites à venir ; saignée du pouvoir d’achat des plus modestes, notamment des retraités ; étranglement financier des collectivités ; cadeaux aux plus riches ; « Parcoursup » qui sélectionne nos jeunes à l’entrée à l’université ; code du travail laminé ; casse des services publics ; autoritarisme et mépris de la part de M. Macron… le peuple n’est pas à la fête et la victoire des bleus n’y change rien. Les Blanc-Mesnilois-e-s n’échapperont pas, dans leur vie quotidienne, aux conséquences néfastes de ces choix désastreux.
Et pendant ce temps-là, la municipalité dont plusieurs membres soutiennent « En Marche », regarde ailleurs, obnubilée par la promotion immobilière, le bétonnage massif et le dépeçage méthodique de l’identité solidaire et progressiste de la ville. Le tout, de moins en moins masqué par une communication dont l’ampleur est inversement proportionnelle à la propreté de nos rues.
Pour éviter le poison du désespoir, la période appelle pourtant à plus d’attention vers celles et ceux qui souffrent, à plus de combativité aussi.
Le maire n’a de cesse de dire qu’il veut « changer la population », il ferait mieux de s’occuper de celle déjà en place. Bonne rentrée à toutes et tous !
Conformément à la loi, les propos tenus dans cette tribune, où s’expriment les groupes représentés au conseil municipal, n’engagent que leurs auteurs. Pour une lecture facilitée et par respect d’une stricte égalité, chaque tribune est limitée à 1 500 signes.