Samedi 26 mai, à l’hôtel de ville du Blanc-Mesnil, 18 couples auront l’occasion de réaffirmer leur amour, à l’occasion de la 4e édition des Noces d’or et de diamant. Un couple célébrera même ses noces de platine, c’est-à-dire ses 70 ans de mariage ! L’ensemble des services municipaux se plie en quatre pour faire de cet événement un moment de bonheur inoubliable. Ainsi, des véhicules d’époque viendront chercher les mariés à leur domicile, pour les accompagner à l’hôtel de ville. Chacun des couples viendra ensuite devant M. le maire qui, non sans une certaine émotion, leur demandera de répondre «oui» pour la seconde fois, à l’occasion d’une cérémonie exceptionnelle.
Ces couples seront accompagnés de leurs familles, afin que leurs enfants, leurs petits-enfants voire leurs arrière-petits-enfants puissent vivre ce moment inoubliable. Un photographe sera également présent pour immortaliser ces moments de joie, de larmes et ainsi laisser une trace impérissable à l’ensemble des familles. À l’issue de la cérémonie, les couples et leurs proches se retrouveront à l’occasion d’un banquet convivial.
Toute la ville du Blanc-Mesnil rend ainsi hommage à ses aînés qui ont participé activement à la vie de notre commune. Cet événement est aussi un moyen, pour les familles blanc-mesniloises, de se replonger dans la France des années 1950-1960, avec des véhicules et décors d’époque. C’est avec joie que nous avons mis en place cette initiative à l’attention de nos aînés et de leurs familles, pour que ces éternels amoureux renouvellent leurs vœux. Un moment riche en émotions, tant pour eux que pour nous.
Si l’ensemble des humains consommait comme les français•e•s la Terre vivrait à crédit depuis le 5 mai, jour du dépassement. Condamnée par l’Europe pour sa mauvaise politique à l’égard de la Nature, la France creuse chaque jour son déficit par rapport au reste de la planète alors que les français sont de plus en plus sensibles aux dégâts provoqués par le changement climatique, qu’ils font des efforts et trouvent des solutions.
Alors que la Maire de Paris favorise l’agriculture sur les toits, la présidente de région promet 50% de bio dans les cantines et de développer les circuits courts, ne vaut-il pas mieux garder les dernières terres agricoles ? Tous les organismes officiels ont émis des avis défavorables au bétonnage du triangle de Gonesse. Un collectif de 600 commerçants dit non à Europacity, constatant qu’il y a trop de centres commerciaux dans notre région et que cela engendrera chômage et friches commerciales.
Tous les économistes disent qu’il s’agira d’un transfert d’emplois au détriment de ceux existants. Ces terres agricoles rafraîchissent les villes alentours en période de canicule. Le CPTG* cultive des légumes sur des parcelles restées en friche parmi les meilleures de France mais l’EPFIF* veut nous en empêcher. Parce que nous croyons qu’un autre mode de consommation est possible, les élu•e•s écologistes appellent toutes et tous à participer le 27 mai à la « FÊTE DES TERRES » à Gonesse pour planter, échanger, participer aux nombreux ateliers ludiques et dire NON à EUROPACITY.
*CPTG : Collectif Pour le Triangle de Gonesse
*EPFIF : Établissement Public Foncier d’Île de France
Nous saluons notre nouvelle ville sœur Italienne de San Giorgio Albanese et ses habitant-e-s.
Il est important qu’une ville entretienne des liens d’amitié avec d’autres peuples. Sous les coups de la finance mondialisée, le monde va mal, les tensions se multiplient, les nationalismes émergent dangereusement et toute initiative de rapprochement entre les peuples est appréciable.
Notre ville, cosmopolite et multiculturelle où se parlent de nombreuses langues, a une longue tradition d’accueil et de relations avec de nombreux pays. Les immigrations successives ont forgé des solidarités, ouvert des fenêtres sur le monde et enrichit, à tous points de vue, notre commune. Restent cependant des ponts à construire, des coopérations à développer, à en finir aussi avec les stigmates de la colonisation et à faire preuve d’humanité à l’égard de tous les réfugiés.
Il faut associer le comité de jumelage de notre ville à l’aventure italienne qui débute pour qu’elle ne soit pas seulement une affaire « institutionnelle » entre élu-e-s mais bien des échanges décidés et entretenus par les habitants eux-mêmes. Cette « diplomatie des peuples » est le meilleur garant d’un monde en paix. Dans ce contexte, quel gâchis de voir que la municipalité a sciemment laissé mourir les jumelages avec nos villes sœurs de Russie (Peterhof), d’Algérie (Beni-Douala) et d’Ethiopie (Debré-Berhan). Italiens, Ethiopiens, Russes, Algériens, Anglais (Sandwell) avec Blanc-Mesnil comme trait d’union aurait été une belle chose.
Conformément à la loi, les propos tenus dans cette tribune, où s’expriment les groupes représentés au conseil municipal, n’engagent que leurs auteurs. Pour une lecture facilitée et par respect d’une stricte égalité, chaque tribune est limitée à 1 500 signes.