Avant même notre arrivée aux responsabilités, nous avions pu constater à quel point notre voirie et nos trottoirs étaient dégradés. Les intempéries et les décennies d’inaction de nos prédécesseurs ont eu pour conséquence un retard important dans ce domaine pour notre commune.
La ville du Blanc-Mesnil compte 100 km de voirie et 200 km de trottoirs. Dès notre élection, nous avons fait de la rénovation de nos rues une priorité, il n’est plus question que les Blanc-Mesnilois continuent d’observer leurs rues se détériorer. Ainsi, nous avons rénové de nombreuses voies à l’image des rues Santos-Dumont, Boieldieu, Maxime-Gorki ou encore les avenues Maximilien-de-Robespierre, de la Marne et celle des Fleurs.
Les chutes de neige du mois de mars n’ont fait qu’accroître ce phénomène qui aurait pu être bien pire sans la vigilance des services de la ville qui ont fait un travail admirable. Afin de faire face à ce contretemps, notre ville a décidé de débloquer en urgence un budget de 500 000€. Nos services sont ainsi allés récemment inspecter vos quartiers afin d’y recenser les nids-de-poule et, à l’issue de la période des «Saints de glace» (11-12 et 13 mai), l’ensemble des dégradations seront réparées.
Nous sommes conscients qu’il reste encore beaucoup à faire, le retard accumulé est énorme, mais nous nous efforçons de le rattraper afin que piétons et automobilistes bénéficient d’un environnement de meilleure qualité.
Au conseil municipal du 22 mars le rapport de développement durable (DD) 2017 était présenté conformément à la loi. Ce rapport devait indiquer les actions menées en 2017 qu’elles soient portées par la ville ou des partenaires. Or, ce rapport cite des chiffres très anciens ou pas de chiffres du tout (fréquentation du service solidarité de 2014). Il parle au futur pour des actions à mettre en œuvre dès 2017, par exemple : l’installation d’une presse aux marchés Casanova et Tilleuls.
Rédigé sur un ton intentionnel qui ne s’appuie sur rien de concret, de réalisé ni même envisagé, le rapport fait la part belle à la langue de bois. Les éléments de langage sont nombreux comme lorsqu’on évoque une « architecture classique de qualité » qui relève de l’argumentaire commercial et non du développement durable. Le rapport inclut aussi des actions qui peuvent avoir un intérêt pour la ville mais qui n’en sont pour autant pas des actions durables, comme la mise en peinture du mobilier urbain. Une fake news se glisse même dans ses lignes, une phrase concernant le Plan Local d’Urbanisme laisse croire que le taux de 40 % d’espace vert est une règle nouvelle s’appliquant à toute la ville alors qu’il s’agit d’une règle ancienne s’appliquant exclusivement à la zone pavillonnaire !
Les élu•e•s du groupe Vert et Ouvert s’interrogent : Le maire, le premier adjoint en charge du DD et les élu•e•s de la majorité ont-ils lu le document présenté ? Pire ont-ils seulement une idée de ce qu’est le développement durable ?
Main basse sur la ville. Le Monopoly se poursuit et s’accentue dans notre ville. Les projets de vente, réalisés, en cours ou à venir, du patrimoine des Blanc-Mesnilois-es avoisinent les 50 millions d’€ depuis 2015. Certes il est banal qu’une ville cède du patrimoine de temps en temps mais des cessions à ce rythme et d’une telle ampleur, sans consulter personne, ne peuvent qu’inquiéter ! Un tel dépeçage ne figurait pourtant pas dans le programme du candidat Meignen.
Il faut s’interroger : au profit de qui ? Grande vainqueur : la promotion immobilière ! Grands perdants : les habitants ! Des immeubles poussent partout sans que pour autant la majorité des Blanc-Mesnilois-es puissent y accéder. Et les recettes de ces ventes, par-delà des investissements classiques et usuels que font toutes les villes, vont financer un golf et son club-house (3,2 millions), une « sport académie » privée (1,9 million), le tout dans la ferme du parc J. Duclos, ou encore un agrandissement du théâtre (1,5 million) dont la gestion sera ensuite déléguée au privé ! Autrement dit, votre argent et notre patrimoine commun financent des projets privés... alors que la « colo » de La Condamine, elle, est laissée à l’abandon.
Quant au désendettement, relatif et agité comme un trophée, il est une erreur lourde qui se paiera plus tard, quand les taux bancaires augmenteront et qu’il faudra réemprunter, car le patrimoine ne se vend pas plusieurs fois. Comme quoi, même le roi soleil peut assombrir l’avenir…
Conformément à la loi, les propos tenus dans cette tribune, où s’expriment les groupes représentés au conseil municipal, n’engagent que leurs auteurs. Pour une lecture facilitée et par respect d’une stricte égalité, chaque tribune est limitée à 1 500 signes.