Tribunes publiées dans le Journal n°67

Dans quelques jours, le Comité international olympique (CIO) désignera, sauf surprise, Paris comme ville hôte des Jeux olympiques 2024. Une chance pour améliorer l’image de notre département qui sera un acteur essentiel dans l’organisation de cet événement mondial.

Au Blanc-Mesnil, nous n’avons pas attendu cette opportunité pour améliorer l’image de la ville à travers une politique sportive ambitieuse mise en place il y a trois ans. Aussi, nous nous sommes donné les moyens de nos ambitions en développant des infrastructures de qualité et en amenant nos différents clubs sportifs au plus haut niveau.

Cette stratégie est néanmoins réfléchie puisque, au-delà des subventions municipales annuelles, le développement des clubs se fait par des financements privés. Aujourd’hui, les Blanc-Mesnilois sont fiers de voir leur ville rayonner chaque jour un peu plus. Ainsi, l’ESBM judo est depuis l’année dernière le meilleur club de France et compte dans ses rangs des médaillés olympiques comme Priscilla Gneto ou Cyrille Maret, le BMS tennis est en première division et Quentin Halys, formé au Blanc-Mesnil, s’est déjà frotté aux plus grands comme Nadal ou Djokovic, le BMS haltérophilie brille avec Dora Tchakounté.

Enfin, le BMS Football vient d’accéder à la nationale 3 et compte un nouveau Président en la personne d’Eric Besson qui, en conférence de presse mercredi dernier, n’a pas caché ses objectifs de faire du BMSF un club professionnel et formateur. Le Blanc-Mesnil est aujourd’hui un élément moteur du département au point de figurer parmi les 40 villes les plus attractives de France selon un récent classement d’un grand quotidien national.

Vous avez peut-être déjà reçu la lettre pour l’installation chez vous d’un compteur Linky dit « compteurs intelligents ». Le coût total de cette opération s’élève à 5 milliard  €  qui s’ajoute au gouffre financier de la fillière du nucléaire. Selon Enedis* ce côut serait largement compensé par d’importantes économies de personnels et par un prélèvement de 1 ou 2 €  mensuel sur les factures alors qu’on assure aux consommateurs que cette opération est gratuite.

Enedis aura la possibilité sans notre accord de modifier notre abonnement, de délester le courant et surtout d’avoir acces à notre vie privée, comme le nombre de personnes vivant dans le foyer ou l’absence à notre domicile. Actuellement personne n’est en mesure de garantir que leurs données ne seront pas piratées ni de certifier qu’elles ne seront pas utilisées à des fins commerciales. Plus grave encore l’OMS a classé « cancérigènes possibles » les ondes électromagnétiques générées par ces compteurs communiquants.

Nous exigeons que le principe de précaution soit appliqué. Compte tenu des très nombreux incidents (incendies des compteurs, destruction d’appareils ménagers électriques..) De nombreux pays retirent ces compteurs. Nous demandons au Maire de s’opposer à la pose de ces compteurs d’autant qu’en cas de problèmes (personnes devenant électro- sensibles, cancers, incendies causés par les compteurs...) sa responsabilité serait engagée (art L2224-31 du code général des collectivités territoriale).

*Enedi nom de ERDF

Les manœuvres politiciennes du maire à propos du rachat du patrimoine de l’ex-bailleur social OPIEVOY viennent d’être définitivement stoppées par les juges, inquiets du manque de crédibilité et du caractère aventureux de cette très coûteuse (67 millions d’ € ) préemption par la ville d’environ 2 000 logements.

Que de temps perdu alors que les locataires étaient bien malgré eux au centre d’une polémique délibérément provoquée par la municipalité et que les cités concernées manquent, ce n’est pas nouveau, d’entretien et de réhabilitation. Si l’on peut se satisfaire que ce patrimoine reste en gestion par un bailleur public, moins enclin à faire du logement une marchandise et à vendre son patrimoine à la découpe, il n’en demeure pas moins que Seine-Saint-Denis-Habitat n’est pas, comme bon nombre d’autres bailleurs, exemplaire dans sa gestion au quotidien.

Mme BUFFET, notre députée, et moi-même sommes intervenus à de nombreuses reprises et de longue date pour que l’entretien soit à la hauteur des légitimes attentes des locataires et du prix de leurs loyers et charges. Ces exigences doivent redoubler d’intensité, quel que soit le bailleur, et la constitution et l’activité des amicales de locataires constituent en cela des outils précieux. Surtout à l’heure où le conseil régional et le gouvernement se livrent à de graves attaques contre le logement social. Mais le maire est beaucoup plus discret sur ces sujets… Bonne rentrée à toutes et tous !

Nous contacter : blancmesnilaucoeur@gmail.com