Tribunes publiées dans le Journal n°49

Le parking actuel du Cinéma Daquin est désormais fermé pour laisser place à un immeuble. Cet immeuble avait été prévu à cet emplacement par la précédente municipalité afin d’équilibrer la ZAC Cœur de ville, et nous ne pouvions pas y renoncer. Pour autant, nous avons modifié du tout au tout la qualité architecturale du projet, afin de vous donner en centre-ville un bâtiment de belle facture qui occultera le moins possible la vue de l’Hôtel de Ville depuis la place.

Ce projet était donc prévu de longue date, et l’opposition est de bien mauvaise foi lorsqu’elle critique aujourd’hui ce qu’elle a accepté hier. Comme avant, nous construisons des immeubles sur les grands axes : les permis de construire du carré Haussmann et de la Villa Elégance sur l’avenue Descartes ont d’ailleurs été accordés avant notre arrivée, mais nous en avons modifié l’architecture et les façades afin de les rendre attractifs pour une population de propriétaires.

De même, les deux immeubles en construction sur l’avenue de la République se sont vendus en quelques jours ! Tous ces projets de grande qualité architecturale attirent ainsi une population nouvelle, avec du pouvoir d’achat, et qui fera vivre les commerces : 25% de Blanc-Mesnilois, 10% de Parisiens et le reste des villes voisines, Aulnay-sous-Bois, Drancy, Le Bourget. Mais contrairement à ce qui se pratiquait précédemment, nous avons modifié le P.L.U afin de rendre impossible la construction d’immeubles dans la zone pavillonnaire. Attirer une population nouvelle pour rééquilibrer l’habitat, oui !
 
Bétonner la zone pavillonnaire, non !

Le sondage concernant notre eau est un modèle de malhonnêteté intellectuelle puisque les seules réponses possibles sont celles attendues par la Nantaise pour décarbonater notre eau.Cette action retirera le calcium, le magnésium indispensables à notre santé . L'eau achetée en bouteille coûte plus cher et le contenant plastique génère des perturbateurs endocriniens. Nous nous étonnons que le Maire ne se soucie pas plus de la santé des habitants et de ses séniors .

Le procédé choisi par Suez est celui d'un autre siècle,un adoucisseur d'eau dépassé technologiquement qui fera que notre eau deviendra trop riche en sodium et en chlorure ce qui peut entraîner ou aggraver les maladies cardiovasculaires. Le Maire et son équipe préfèrent protéger notre électroménager ! Alors que  leur durée de vie est surtout liée à l'obsolescence programmée.

Pour lutter contre le tartre les thermiciens conseillent de baisser la température des eaux chaudes en dessous de 55°et de ne pas laver le linge à 90°. Pour le reste rien de plus efficace, économe et écologique, que le vinaigre d'alcool dont le coût est autour de 0,33€le litre pour 6 mois d'utilisation et beaucoup moins onéreux que la facture que nous présentera la Nantaise. Nous, Blanc-Mesnilois avons le privilège d'être de ces rares communes pouvant consommer une eau de qualité minérale.Nous refusons la manipulation des pseudos économies sur des appareils électroménagers, nous préférons préserver notre santé et celle des générations futures.

L'arrivée de l’équipe de judo de Levallois dans un club de notre ville (ESBM) laisse perplexe. On se réjouit de la venue de champion-ne-s qui, nous l’espérons, vont entraîner de nombreux enfants et jeunes dans le sillage des valeursdu sport et du judo.

Nous souhaitons à ces sportives et sportifs le meilleur. Mais à quel prix et dans quelles conditions? L’autre club de judo (BMSJ), pourtant au haut niveau féminin et masculin depuis très longtemps, est sacrifié alors qu’il aurait fallu tout mettre en œuvre pour unifier ces 2 clubs.

Les nombreuses «tracasseries» municipales auxquelles est confronté le BMSJ, porteur d’un projet sportif d’une grande qualité, relèvent de l’injustice. Le choix municipal de vouloir «tuer» le BMSJ est une erreur et c’est le judo qui en sortira perdant à terme. Quelle force cela aurait été de mettre sous un même blason ces deux clubs complémentaires et dynamiques chacun dans leur registre, pour l’un essentiellement tourné à l’époque vers les enfants et l’éducatif, et l’autre doté en plus d’équipes séniors de haut niveau.

Un budget de plus de 200 000 € est évoqué pour l’ESBM, alors que les autres clubs voient leurs subventions baissées. Cette situation illustre bien ce qu’est devenue la politique municipale en matière de sport. Le choix de privilégier des sports au détriment de la diversité des pratiques sert à faire briller le maire, pas la ville. La politique doit servir le sport, pas l’inverse ! Le sport doit rester un outil d’éducation et d’épanouissement humain.

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