Tribunes publiées dans le Journal n°44

L'opposition municipale continue de mentir. Comment affirmer que les dotations aux écoles diminuent, alors qu’elles augmentent presque partout? Peut-être ce mensonge est-il destiné à masquer un triste bilan : pendant trente ans, aucun investissement d’envergure n’avait été fait en direction des écoles, du rafistolage par ci, du bricolage par là. À l’inverse, nous avons fait passer le budget investissement pour les écoles de quelques centaines de milliers d’euros à plus de 2,6 millions pour 2015 et de 4,2 millions programmés pour cette année. Cet effort sans précédent est d’ailleurs destiné à rattraper le retard accumulé.

Comment affirmer que la Ville ne remet plus aux écoliers des livres de fin d’année sans préciser que nous les avons remplacés par des liseuses? Ces liseuses, modernes et ludiques, ne contiennent pas un, mais près de 150 ouvrages. Cet outil accompagnera nos enfants tout au long de leur scolarité, et ils pourront, au gré des besoins et des envies, acquérir de nouveaux ouvrages numériques, jusqu’à se constituer une véritable bibliothèque. Surtout, grâce aux liseuses, des enfants qui ne lisaient pas ont pris goût à la lecture. Comment affirmer que la municipalité a changé d’avis sur Europa City, alors que c’est précisément l’action de Thierry Meignen au conseil régional qui a positivement fait évoluer la position de la région? Position d’ailleurs unanimement saluée par les opposants à ce projet gigantesque et démesuré. Face au mensonge, la vérité triomphe toujours.

Les vacances se profilent à l'horizon, elles représentent une rupture de la vie quotidienne pour beaucoup. Certains vont voyager, découvrir de nouvelles contrées, d’autres vont se rapprocher de leurs familles mais beaucoup vont rester chez eux. Pour certains la solitude s’accroît. La finance, noyau central de la société actuelle, ne permet pas tout. L’Amitié, l’Amour, la Solidarité ne s’achètent pas. Ces concepts se vivent, ils peuvent être favorisés par l'animation des quartiers à condition que les habitants conçoivent leurs activités et les mettent en œuvre. Cet été la ville du Blanc-Mesnil proposera des loisirs de type consommation, payés par les utilisateurs-consommateurs ou par l’ensemble des Blanc-Mesnilois.

En paraphrasant monsieur le maire : est-il normal que tous les Blanc-Mesnilois payent pour les loisirs de quelques-uns? Le groupe Vert et Ouvert considère que les politiques publiques sont faites pour prioriser et aider les secteurs qui en ont besoin. Nous regrettons la suppression des permanences d’écoute des victimes de violences conjugales, des aides administratives pour les personnes menacées d’expulsion, de l’agenda 21, de nombreux arbres majestueux, de la co-élaboration des programmes d’été des maisons pour tous, d’œuvres d'art en mairie, de la Ressourcerie 2 mains, du soutien de la régie de quartier… Que vous restiez ici, que vous partiez à quelques kilomètres ou à l'autre bout du monde nous vous souhaitons un bel été, riche d’Amitié, d’Amour et de Solidarité.

L'été arrive et nous souhaitons à toutes et tous un repos bien mérité. Nous adressons nos félicitations aux élèves qui ont obtenu un diplôme, quel qu’il soit, et nos encouragements à celles et ceux qui ont manqué de réussite. L’éducation, de la maternelle à l’université, est un bien précieux de notre société. La République doit permettre à tous les enfants d’accéder aux savoirs, à l’éducation dans tous les domaines et à l'égalité partout dans notre pays. Avant tout nationale et il faut qu’elle le reste, l’éducation dépend aussi pour une part des collectivités locales dans le cadre de leurs compétences respectives.

Pour les villes, il s’agit de contribuer à l’enseignement primaire. La municipalité a reconnu dans différentes réunions avoir décidé la baisse des dotations budgétaires allouées aux écoles : – 9,4 % pour le fonctionnement et – 25 % pour les fournitures de livres. Ce sont tous les enfants et les conditions de travail des enseignants qui risquent de pâtir de cette mesure. Nous condamnons fermement ce choix d’une municipalité plus prompte à jouer les promoteurs immobiliers qu’à promouvoir l’école publique. Nous connaissons les difficultés budgétaires des villes qui subissent, depuis les années Sarkozy, les politiques ultralibérales en cours. Mais en agissant ainsi, notre ville choisit d’accentuer les difficultés pour les familles les plus modestes plutôt que de les atténuer. Après avoir supprimé les livres offerts auparavant à tous les enfants, le maire poursuit sa politique antisociale faite principalement de communication. Nos enfants valent mieux que ça.