Tribunes publiées dans le Journal n°39

Angela Segura
Majorité municipale

Dimanche, nous serons le 8 mai. Cette année comme tous les ans, les élus de toute la France seront rassemblés afin de commémorer la fin de la Seconde guerre mondiale. Il est très important d’accomplir ce devoir de mémoire, non simplement comme un rituel, mais comme un acte de transmission, de génération en génération, du souvenir de l’occupation, de la guerre et de la résistance.

Les jeunes générations, malheureusement trop peu nombreuses lors des commémorations officielles, doivent se sentir concernées par ces moments de communion nationale. Nous devons observer cette période de notre histoire avec une reconnaissance intimidée pour les héros de la résistance à qui nous devons notre liberté.

Au Blanc-Mesnil, la commémoration du 8 mai 1945 est également l’occasion d’associer les représentants des trois religions monothéistes à cet hommage national. Au moment où nous célébrons la fin de la guerre, les représentants des cultes peuvent ainsi délivrer un message universel de concorde et de paix.

La municipalité du Blanc-Mesnil tient à ces moments, trop peu nombreux, où nous pouvons rendre hommage à tous ceux qui sont morts pour que nous vivions. La jeunesse de France a besoin d’être fière de son histoire et de ses héros. Elle a aussi besoin de se souvenir avec précision de cette période si douloureuse où la France n’était plus elle-même afin de tirer les leçons de l’Histoire.

Dimanche, j’espère que la jeunesse du Blanc-Mesnil viendra nombreuse aux commémorations du 8 mai, car il n’y a pas de sentiment plus noble que l’amour pour son pays.

Jean-Yves Souben
« Vert et Ouvert »
Président du groupe « Vert et Ouvert »

Rêver un nouveau monde : et si «Nuit debout» c'était cela, la grande vague citoyenne, un espace de parole rendue. Le retrait de la loi travail, point de départ, reste un objectif. D'autres démarches émergent. Cet élan populaire est dans la proposition, une projection sur l'avenir. Tous les milieux sociaux, tous les âges, ensemble, sont là pour un changement de société : davantage de politiques écologiques, de banques équitables, un monde du travail qui ne laisse pas présager d'un avenir précaire . Un mouvement qui expérimente la démocratie participative avec la solidarité au centre de ses préoccupations.

Malheureusement, cette générosité disparaît peu à peu sur notre ville : les missions CCAS* sont a minima, le service public réduit au profit du privé, des employés communaux en souffrance et des choix budgétaires dispendieux réalisés grâce à la vente de notre patrimoine.

Des activités proposées hors de prix : des voyages d'une semaine à plus de 1200 € par personne, le petit bal à 16 € par couple ne sont plus accessibles au plus grand nombre (le minimum vieillesse étant de 800 € et la retraite médiane a 1250 €). Des photocopieurs en panne dans les écoles faute d'avoir renouvelé leurs contrats de maintenance.

Ici pas de démocratie participative, on supprime les colonnes d'information politiques et associatives. Le mensonge et la calomnie sont les règles de la communication. Puissent ces mouvements populaires redonner du sens à notre devise républicaine : «Liberté, Égalité, Fraternité».

*CCAS : centre communal d'action sociale.

Didier Mignot
« Blanc-Mesnil au cœur »
Président du groupe « Blanc-Mesnil au cœur »

Le millier de pétitions de Blanc-Mesnilois remis au ministère des affaires sociales par la délégation d’habitants accompagnée de Marie-George BUFFET et moi-même a permis d’exprimer votre colère et votre incompréhension de voir notre ville être la seule du 93 de plus de 50000 habitants à ne plus avoir d’antenne de la «sécu».

Les Blanc-Mesnilois cotiseraient-ils moins que d’autres pour ne pas avoir droit aux mêmes services? La capitulation de la majorité municipale devant cette situation en dit long sur sa conception du service public! La boîte à lettres en mairie, non pas «gagnée» par le maire mais proposée par la CPAM pour faire «passer la pilule» des fermetures d’agences, ne répond pas à nos attentes.

Dans de nombreux cas, il est indispensable de se déplacer à la «sécu». Là, il faut se rendre dans les villes voisines et faire la queue pendant des heures. Inacceptable! Politiques d’austérité et services publics ne font pas bon ménage. Les suppressions de postes à la «sécu» et dans les autres services publics en témoignent.

Toujours plus de difficultés pour toucher toujours moins de remboursements au nom «d’économies»? Ça suffit! Et pendant ce temps-là, à Panama… Le ministère s’est engagé à «examiner» la possibilité d’une réouverture, même partielle, de la «sécu» au Blanc-Mesnil. Le combat continue donc. En 2013, ensemble nous avions obtenu un RER B plus fréquent! Là encore nous pouvons gagner! Les élus de notre groupe sont à vos côtés.

Nous contacter :
blancmesnilaucoeur@gmail.com

Conformément à la loi, les propos tenus dans cette tribune, où s’expriment les groupes représentés au conseil municipal, n’engagent que leurs auteurs. Pour une lecture facilitée et par respect d’une stricte égalité, chaque tribune est limitée à 1 500 signes.

Tribunes du 06/05/2016