Tribunes publiées dans le Journal n°35

Julien Carré
Majorité municipale

Nos établissements scolaires ont été pendant de nombreuses années laissés pour compte. Les investissements nécessaires à l’accueil décent de nos enfants n’ont pas été réalisés laissant nos infrastructures dans un état de délabrement criant. En 2015, nous avons initié un plan de travaux important pour nos écoles à hauteur de 2,5 millions d’euros. Pour 2016, la municipalité accentue ses moyens en prévoyant une enveloppe autour de 4,5 millions d’euros. L’objectif est de donner à nos enfants les conditions optimales pour développer leur savoir. Cet effort financier se justifie par la nécessité de construire de nouvelles classes afin d’accueillir les enfants des nouvelles familles de notre commune. Les collèges et les lycées du Blanc-Mesnil ne sont pas en reste. Grâce notamment au dynamisme de nos élus départementaux et à notre conseiller régional. En effet, Thierry Meignen, élu en décembre dernier, est intervenu directement auprès de la nouvelle Présidente de la Région Île-de-France, Valérie Pécresse, pour solliciter des subventions en faveur de nos établissements.

Ainsi, 70000 € ont été attribués en faveur du lycée Mozart pour des travaux de sécurisation concernant non seulement les fenêtres de 50 classes mais aussi la salle de restauration. Dans un même temps, le lycée Aristide-Briand bénéficie d’une subvention de 20000 € pour des travaux d’adaptation du bâtiment des ateliers des métiers de l’aéronautique. Ces efforts du Conseil régional, et la politique en faveur de l’éducation engagée par la municipalité depuis bientôt deux ans, permettent aux jeunes Blanc-Mesnilois de voir leurs conditions de travail s’améliorer un peu plus chaque jour.

Jean-Yves Souben
E.E.L.V
Conseiller municipal

Ce début d'année 2016 sera marqué par les cinq ans de la catastrophe de Fukushima et les trente ans de celle de Tchernobyl.

Entre l’opacité entourant ces catastrophes, les mensonges avérés des autorités et du lobby nucléaire concernant les conséquences sanitaires et environnementales, les raisons ne manquent pas pour exiger une sortie urgente du nucléaire.

Aucune des situations n'est réglée et nous sommes face à des réacteurs endommagés qui continuent de déverser dans l'environnement leur radioactivité : à Tchernobyl, un sarcophage qui fuit et à Fukushima, de l’eau radioactive continue à être rejetée dans le Pacifique. Cette énergie coûteuse (c'est le contribuable qui va renflouer le déficit d'Areva) est obsolète et maintenue au nom de l'emploi qu'on pourrait relocaliser sur les énergies renouvelables. L’incompétence dans le démantèlement de ces centrales est de notoriété publique. Celle de Brennilis, arrêtée en 1985, dont le démantèlement a débuté en 1997 et est stoppé à ce jour, a déjà coûté 482 millions €. Pour autant, on continue de faire transiter ses wagons pleins de déchets radioactifs sur notre commune. L’arrêté du 6 Mars 2013 a été annulé... dans l’attente d’un nouveau et le périmètre de sécurité dans sa forme actuelle n'a de sécurité que le nom : le risque majeur d'un accident chimique ou nucléaire est le même et la valeur des maisons n'a pas été rétablie.

Exiger l’arrêt du transit des wagons dangereux sur la gare de triage, c'est ça aussi la sécurité des Blanc-Mesnilois!

Didier Mignot
« Blanc-Mesnil au cœur »
Président du groupe « Blanc-Mesnil au cœur »

La disparition soudaine de M. Mourad AÏT KACI ALI, directeur de la «régie de quartier», est vécue comme un drame humain, familial et social par de très nombreuses personnes de notre ville. Nous exprimons notre profond respect pour les engagements de cet homme, aimé de tous, qui mettait son grand professionnalisme, son humanité (et aussi son sourire…) au service de la solidarité, de la fraternité et de la dignité.

Sa mort survient au moment où l’avenir de cette association est en péril. Située aux Tilleuls, elle travaille à la réinsertion et au soutien des personnes victimes de la précarité et du chômage de longue durée. Une structure fragile car dépendante des prestations (ménage, entretien des espaces publics ou privés, repassage de vêtements) que lui confient ses clients, dont la ville, qui en est un partenaire essentiel. En clair : si la ville renouvelle son marché avec la «régie» (procédure en cours), son action est préservée, sinon, son avenir est très compromis à court terme.

Plus de 40 emplois en dépendent. Bonne occasion pour le maire de tenir sa promesse électorale «…nous favoriserons les entreprises locales…» (engagement n° 12). L’économie sociale et solidaire sert le développement du Blanc-Mesnil et de sa population. Soutenir son existence et son action c'est affirmer le caractère moderne et solidaire de la ville que nous voulons.

Ensemble, exigeons le soutien de notre ville à la «régie de quartier».

Nous contacter : blancmesnilaucoeur@gmail.com

Conformément à la loi, les propos tenus dans cette tribune, où s’expriment les groupes représentés au conseil municipal, n’engagent que leurs auteurs. Pour une lecture facilitée et par respect d’une stricte égalité, chaque tribune est limitée à 1 500 signes.

Tribunes du 11/03/2016