Tribunes publiées dans le Journal n°34

En cette période de vacances scolaires, nos jeunes Blanc-Mesnilois vont pouvoir profiter de l’air pur de la montagne ainsi que s’adonner au ski, grâce au séjour que la ville leur propose. Ainsi c’est un total de presque 120 enfants, répartis dans trois centres de vacances, qui vont avoir la joie de pratiquer le sport d’hiver.

Concernant les trois centres de vacances, il s’agit de La Condamine Châtelard pour les enfants âgés de 9 à 14 ans, Le Clos Savoyard pour ceux âgés de 6 à 9 ans et enfin le site de Saint-Sorlin-d’Arves, pour les jeunes ayant entre 12 et 14 ans.

Dix-sept animateurs, répartis sur ces trois centres, auront la charge de nos jeunes. Ils les aideront à se perfectionner ou les initieront à la pratique du ski. D’autres animations seront également au programme.

Par ailleurs, des séjours à l’étranger seront également proposés à ces adolescents. Ainsi, ils pourront aller à Lisbonne en avril prochain. Enfin, suite au succès de ce voyage l’été dernier, la ville offre à nouveau à nos jeunes la possibilité de partir au Québec cet été, cette fois-ci pour la période de juillet et août.

Au-delà de tous ces voyages, les Blanc-Mesnilois auront encore les vacances à domicile cette année, grâce à la 3 e édition de l’opération Beach Mesnil cet été. Notre volonté est de développer nos offres de séjour afin que nos enfants puissent s’ouvrir sur le monde extérieur et soient acteurs de leur vie future.

Bonne santé! Ces mots souvent entendus ces derniers temps résonnent particulièrement dans notre ville. Certes il y a les annonces du Maire sur la «reconstruction des CMS» et «une offre de santé étoffée» mais derrière se cachent d’autres réalités.

Passons sur les promesses oubliées de «réouverture du dispensaire St Charles» et «l’exigence que le centre de la Sécu soit ouvert en permanence» et constatons : médecin directeur, infirmières, médecin généraliste, gynécologues, diététicienne, manipulatrice radio non remplacés après leurs départs ; fin des prélèvements pour analyses biologiques ; fin des consultations sans rendez-vous ; fauteuil dentaire remplacé très tardivement ; fin des soins à domicile par les infirmières des CMS et aides-soignantes en sous-effectifs au service de soins infirmiers à domicile pour personnes âgées ; en 2014, les projets de santé publique permettaient d’acquérir plus de 75000 € de subventions. En 2015, seulement 20000… ; fin du Réseau d'Évaluation de Situations d'Adultes en Difficulté ; arrêt du travail sur l’alimentation et sur les troubles du sommeil dans les écoles ; fin du groupe de parole pour les addictions ; recrutements administratifs inadéquats ; travailleuse sociale «remerciée» ; dénigrement des professionnels des CMS dans la presse locale ; etc.

Les annonces et des murs, mêmes neufs, ne masqueront pas longtemps une politique de santé qui se vide de ses contenus et pourtant auparavant souvent citée en exemple par les professionnels et les institutions.