Tribunes publiées dans le Journal n°231

Alors que l’été commence, les élèves et les équipes pédagogiques profitent d’un repos bien mérité. Mais pour les services de la Ville, les vacances riment avec mobilisation. Comme chaque année, cette période estivale est mise à profit pour préparer la rentrée et améliorer les conditions d’accueil dans nos établissements scolaires. Nous remercions chaleureusement nos agents pour leur investissement quotidien. 

Fidèle à ses engagements, la Ville continue d’investir massivement pour offrir un cadre d’apprentissage toujours plus agréable et adapté aux besoins des enfants comme des enseignants. Depuis 2014, plus de 100 millions d’euros ont été investis dans nos écoles, faisant du Blanc-Mesnil la commune la plus engagée du département en matière d’éducation. 

Du Nord au Sud, aucune école n’est oubliée. Cet été encore, de nombreux chantiers sont en cours. À titre d’exemple, l’école maternelle France-Bloch-Sérazin bénéficiera d’une rénovation complète, pour un montant de 500 000 euros. En parallèle, 138 000 euros sont consacrés à l’acquisition de matériel pédagogique et de mobilier moderne pour les écoles maternelles, et plus de 170 000 euros pour les écoles élémentaires. 

Ces investissements témoignent de notre volonté de placer l’éducation au cœur de nos priorités, avec une ambition simple : permettre à chaque enfant de grandir, d’apprendre et de s’épanouir dans un environnement accueillant, fonctionnel et tourné vers l’avenir. 

Pendant que nos élèves se reposent, la Ville, elle, travaille pour leur réussite. Cet été encore, Le Blanc-Mesnil s’engage, pour le meilleur et pour l’avenir de ses enfants.

Les canicules se succèdent, toujours plus fréquentes et intenses. Conséquences des activités humaines, les dômes de chaleur et les orages violents sont autant d’alarmes qui nous disent combien l’avenir de nos enfants et petits enfants est menacé si rien n’est fait. 

Une Île de France à 50°C n’est plus de la science fiction. Tenter de s’y adapter, et surtout inverser sur le fond cette perspective lugubre, sont les deux faces d’une même pièce qu’ils nous faut traiter de front. 

Il y a bien sûr les mesures d’urgence prises par la ville, en lien avec la préfecture et les autorités de santé pour rafraîchir, hydrater nos aînés et les jeunes enfants notamment. 

Mais il convient de s’interroger sur les milliers de tonnes de béton coulées au Blanc-Mesnil, très souvent au détriment de très nombreux arbres de hautes tiges situés dans les pavillons détruits pour laisser place à des immeubles. Certes, ces constructions doivent respecter une surface de 40 % d’espaces verts. Mais que sont-ils réellement si ce n’est une éventuelle végétation plantée sur moins d’un mètre de profondeur de terre recouvrant un parking souterrain auxquelles s’ajoutent les constructions empiétant sur le parc urbain 

La question de la préservation des espaces de pleine terre est essentielle et reste posée, par exemple à la cité JP Timbaud et à la cité des Tilleuls. La multiplication de squares « green washing » ne viendra pas compenser l’absence de choix réellement écologiques de la municipalité. 

Bon repos à toutes et tous ! 

Contact : bmavenir@gmail.com