Octobre rose s’est achevé : pendant un mois, tous ont été à pied d’œuvre pour sensibiliser les Blanc-Mesnilois au cancer du sein.
Les Maisons de quartier, l’Atelier Santé Ville, les Centres municipaux de santé ou encore le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance et de la radicalisation ont offert de nombreux ateliers : initiations à l’autopalpation, nutrition... Le cinéma municipal a proposé des projections-débats, le service des Sports et de la Jeunesse une marche solidaire, le service Commerce des stands d’informations dans les marchés, les centres de loisirs des œuvres solidaires (tricots, etc.)… Le service Bien-Être au travail a aussi organisé un « ruban rose humain », pour une photo devant l’hôtel de ville, éclairé en rose tout le mois. Les services techniques, la Restauration ou encore la Communication ont également été sollicités sur chacun des événements.
La Ville a par ailleurs accueilli à la médiathèque de nombreux talents, à l’image du photographe Olivier Denis ou encore de l’Union des artistes du Blanc-Mesnil. D’autres associations ont été très mobilisées, comme le BMS Athlétisme Running, le Lions Club, Plus rose la vie, Miam, la Ligue contre le cancer, Artmony, Arfesi, les Petites Mains du Cœur… Les commerçants ont eux aussi participé, décorant leur vitrine de rose pour donner plus de visibilité à cette cause.
Ces différentes manifestations ont montré la capacité de tous à coopérer pour un enjeu de santé publique essentiel. Au nom de la majorité municipale, nous souhaitons adresser nos plus sincères remerciements à l’ensemble des acteurs du territoire qui œuvrent, tout au long de l’année et dans l’ombre, pour la santé des Blanc-Mesnilois.
L’aménagement du quartier de La Molette (en face le Leclerc) mériterait, de par son ampleur, une véritable concertation bien plus large et documentée que quelques diapositives présentées lors d’une réunion publique, dont on ignore qui était invité, fin juin dernier.
Sur un tel projet, une importante publicité des débats et une forte incitation à y faire participer le plus grand nombre devraient être de mise.
En effet, 5100 logements supplémentaires, 14 tours de 12 étages et de nombreux immeubles de 4 à 8 étages, la démolition de 80 logements sociaux (Anémones et Bleuets) de la cité Timbaud imposent d’en débattre sérieusement. La nécessité d’un nouveau quartier sur cette immense friche industrielle est indéniable, mais au profit de qui ? Le phasage du projet peut aussi questionner : Les constructions sont déjà démarrées mais le parc de 7 hectares, lui, est prévu entre 2033 et 2038 ! bien des choses peuvent se passer d’ici là…
L’obligation pour une ville de scolariser les enfants de primaire justifie la construction du groupe scolaire annoncé, mais quid de la nécessité d’un collège et d’un lycée ? Sur quels terrains ? Rien n’est dit si ce n’est ce fameux « campus trilingue » privé, élitiste, payant et de toutes façons insuffisant en places d’accueil. Quant au fameux « esprit village » revendiqué dans la communication municipale pour vendre du rêve, il va vite être enseveli sous des tonnes de béton.
Pour nous, il ne peut y avoir de projet urbain sans projet humain. On en est loin.
Contact : bmavenir@gmail.com
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