Depuis plusieurs années, l’association Autisme France invite chaque citoyen à porter du bleu le 2 avril afin d’exprimer son soutien envers les personnes touchées par l’autisme ainsi que leurs proches. Cette couleur a été choisie car elle symbolise le rêve et la vie. Elle est par ailleurs douce, apaisante et, selon une étude, elle semble être appréciée des personnes autistes qui connaissent notamment des troubles sensoriels.
Ainsi, le 2 avril prochain, à l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, l’hôtel de ville du Blanc-Mesnil sera éclairé en bleu chaque soir et ce durant toute la semaine. Une mesure somme toute symbolique qui vient rappeler l’engagement de la Ville pour cette noble cause.
Un engagement qui a permis notamment à la Ville d’accueillir en 2023 l’établissement Le nid d’Aba dans le sud de la commune et ses trois psychoéducatrices chargées d’accompagner les enfants en situation d’autisme. Comme celles-ci aiment à le rappeler « l’autisme n’est ni une maladie ni une fatalité irrémédiable ». Plus récemment encore, c’est avec beaucoup de fierté que nous avons inauguré une antenne du Centre médico-psychologique de l’hôpital Robert-Ballanger – capable de diagnostiquer les troubles du spectre de l’autisme chez un patient – au sein de l’Accélérateur d’entreprises.
Comme toujours, la Ville du Blanc-Mesnil met tout en oeuvre pour que personne ne soit oublié.
La municipalité a décidé, sans notre accord, de ne pas publier les tribunes des groupes politiques dans le n° 200. Voici celle qui devait être publiée le 8 mars :
En France et dans le monde, les inégalités entre les femmes et les hommes restent toujours très marquées malgré des avancées ces dernières décennies, le chemin reste long pour atteindre une réelle égalité.
Au Blanc-Mesnil, nous constatons toujours aussi peu d’engagement venant de la municipalité en ce qui concerne les droits de femmes et la lutte contre toutes les formes de violences.
Pire encore, l’année dernière le Maire a pris la décision de fermer la Maison de la justice et du droit qui assurait une présence judiciaire de proximité et une aide essentielle pour les victimes de violences. Nous rappelons également que dans le même temps la ville avait pris la décision de suspendre l’organisation d’une table ronde autour des violences au sein du couple ainsi qu’une action de sensibilisation contre le harcèlement scolaire.
Nous avons lu les déclarations du Sénateur Meignen concernant son vote positif sur l’inscription de l’avortement dans la constitution. Dis Thierry, être du bon côté de l’histoire c’est avant tout agir ici concrètement pour faire avancer les droits des femmes. Pour cela, il aurait fallu commencer par voter en faveur de la mise en place de la création d’un congé menstruel au Sénat. Encore une occasion manquée.
Si la Municipalité veut être du bon côté de l’histoire, elle ferait mieux de rétablir des dispositifs d’aide et d’écoute pour les femmes victimes de violences. Il est grand temps d’arrêter de faire la sourde oreille !
Contact : bmavenir@gmail.com
Conformément à la loi, les propos tenus dans cette tribune, où s’expriment les groupes représentés au conseil municipal, n’engagent que leurs auteurs. Pour une lecture facilitée et par respect d’une stricte égalité, chaque tribune est limitée à 1 500 signes.