La municipalité a à coeur d’offrir à ses habitants un cadre de vie agréable : du nord au sud, la Ville s’attelle à créer de nouveaux espaces verts, des équipements sportifs haut de gamme, des espaces culturels modernes (cinéma, théâtre, conservatoire…). L’accès à des commerces de proximité de qualité contribue également à améliorer le quotidien des Blanc-Mesnilois. Sur ce point encore, la Ville a relevé un défi de taille en trouvant, en 2014, une situation très dégradée. Du fait d’un stationnement anarchique ne permettant pas de faire des emplettes de façon sereine, mais aussi de la concurrence d’autres villes proposant une offre plus novatrice, les petits commerces avaient en effet peu à peu déserté notre ville. En 2014, il ne restait ainsi que 149 commerces au Blanc-Mesnil. Après une décennie d’efforts pour renforcer l’attractivité de la commune, le résultat est au rendez-vous : leur nombre a plus que doublé, pour atteindre 320 en 2023. Récemment cette offre s’est encore densifiée, avec un cordonnier, un pressing, un restaurant italien, un nouveau centre de bien-être ou même un « baby spa » – pour une qualité de vie d’exception dès le plus jeune âge. Prochainement, un tout nouvel événement verra aussi le jour, conciliant nos engagements pour le commerce local et pour une meilleure alimentation : le 27 avril aura ainsi lieu le tout premier marché des producteurs franciliens, à la ferme Notre-Dame. Il permettra aux habitants de découvrir de nouveaux commerçants et de consommer autrement – améliorant, là encore, leur qualité de vie.
Même si la municipalité, pourtant toujours très prolixe en communication, n’en fait pas état, la justice s’est prononcée en sa défaveur sur plusieurs dossiers dans la dernière période. En annulant le permis de construire d’un immeuble du centre ville, en autorisant la poursuite de l’activité d’un garage automobile, en confirmant l’annulation d’un arrêté municipal sur le stationnement, en condamnant pour violences un responsable de la police municipale ou en remettant en cause la fermeture administrative d’un commerce de restauration, différents jugements et mobilisations citoyennes viennent contrarier les plans d’une équipe municipale bien davantage préoccupée par la vente à la découpe de notre ville que par les règles de notre République. Ces épisodes judiciaires en disent long sur la manière dont est dirigée la commune : au bulldozer ! au sens propre comme au sens figuré... Non seulement les décisions prises ne sont débattues nulle part, pas même au sein de la majorité comme certains de ses membres le disent, mais elles sont parfois hors des clous de la réglementation. Sans la vigilance et les réactions d’habitants, le Blanc-Mesnil serait une espèce de farwest où les puissants pourraient encore davantage jouer au Monopoly, au mépris des règles et en toute impunité. Notre démocratie locale est bien mal en point, sans volonté politique de la faire vivre. Peut-être la crainte d’être déjugé ? Par les habitants cette fois.
Conformément à la loi, les propos tenus dans cette tribune, où s’expriment les groupes représentés au conseil municipal, n’engagent que leurs auteurs. Pour une lecture facilitée et par respect d’une stricte égalité, chaque tribune est limitée à 1 500 signes.