Depuis le 20 janvier dernier, nous avons mis en place, dans le parc Anne-de-Kiev, l’exposition « DinoMesnil » qui est un véritable succès, avec déjà plus de 2 100 visiteurs pour le week-end d’ouverture. Un événement ouvert à tous, petits et grands, pour lequel la Ville s’engage avec l’achat de près de 1 000 places qui ont été offertes à tous les élèves de CM1 des écoles élémentaires de la ville : le Crétacé est en effet au programme de leur année scolaire. Des créneaux ont également été réservés pour les enfants de nos centres de loisirs. Une fois encore, Le Blanc-Mesnil innove en proposant à ses habitants un événement sans précédent. Au-delà de l’exposition, des exercices pratiques sont proposés aux jeunes visiteurs avec à la clé, pour les plus studieux, un diplôme de paléontologue en herbe ! La Ville poursuit ainsi sa volonté d’offrir à tous des animations ludiques et éducatives. Thierry Meignen a l’habitude de le dire, les jeunes du Blanc-Mesnil ont droit au meilleur et sa feuille de route est claire : chaque animation doit permettre à nos enfants d’acquérir de nouveaux savoirs. C’est ainsi que nous avons mis en place l’apprentissage du jeu d’échecs dans les écoles. Plus de 10 000 enfants savent aujourd’hui manipuler pions et cavaliers. Nous proposons de plus aux enfants des centres de loisirs des stages de codage informatique avec la création d’un programme pour façonner leur propre jeu vidéo. Lors des « summer camps », les enfants pratiquent l’anglais tout en s’adonnant à différentes activités ludiques. Bref, vous l’aurez compris, apprendre en s’amusant, c’est possible au Blanc- Mesnil !
Disons le d’emblée pour éviter de faux procès, nous sommes pour le bien-être animal sans ambiguïté. Tout être vivant, y compris végétal, doit être respecté. Le monde animal joue un rôle important dans nos sociétés, notamment en terme de lien affectif et social concernant les animaux de compagnie. Ajoutons à ces aspects l’indispensable préservation de la biodiversité. Qu’une politique municipale s’empare de ce sujet n’est donc pas choquant en soi, même si pour la biodiversité nous avons un sérieux doute et que nous n’oublions pas la maltraitance de pauvres pingouins et d’un ours en « démonstration » avec le sénateur sur la place de l’eau il y a quelques années. Cela étant nous sommes préoccupés du peu de cas fait par la municipalité de la situation de centaines, peut-être de milliers, de femmes, d’hommes et d’enfants de notre ville en proie à des difficultés sociales dont la gravité ne cesse de croître avec l’ampleur de la crise économique et sociale. Ces personnes mériteraient bien davantage d’attention de la municipalité qui n’a de cesse de les rendre invisibles. Aux dires des associations de solidarité et caritatives de notre ville – et nous saluons l’action de leurs bénévoles - se loger, se vêtir, s’alimenter, se soigner, se chauffer, se déplacer devient très difficile pour des centaines de familles en situation de détresse sociale inédite. Accorder de l’importance aux animaux, c’est bien. En accorder davantage aux Blanc-Mesniloi-es en difficulté, ce serait mieux.
Conformément à la loi, les propos tenus dans cette tribune, où s’expriment les groupes représentés au conseil municipal, n’engagent que leurs auteurs. Pour une lecture facilitée et par respect d’une stricte égalité, chaque tribune est limitée à 1 500 signes.