Comme à chaque période de vacances scolaires, nos agents ne ménagent pas leurs efforts pour embellir les écoles de nos enfants et améliorer leurs conditions d’apprentissage.
La période de la Toussaint ne fait pas exception. La brigade scolaire s’affaire notamment à l’école élémentaire Maurice-Audin, avec la réfection des toilettes des garçons, pour un investissement de 78 000 euros. L’école élémentaire Henri-Wallon bénéficiera, quant à elle, d’une remise en peinture d’une salle de classe, pour un budget de 5 000 euros. À l’école Jacques-Decour, une nouvelle salle de classe est par ailleurs en cours de création pour un montant de 21 000 euros.
Avec plus de 90 millions d’euros depuis 2014, la ville du Blanc-Mesnil consent un investissement sans précédent pour ses enfants – le plus important de la région. La municipalité a à coeur de proposer le meilleur pour ses petits, avec des bâtiments modernes et écoconçus, comme le groupe scolaire Élisa-Deroche et son toit végétal, ou avec des activités innovantes, comme l’apprentissage du jeu d’échecs, du golf ou de la musique classique.
Ce mois-ci, une nouvelle action est mise en place. Dans le cadre des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, des jeux de société sur le thème du sport vont être distribués à toutes les directions de nos établissements scolaires, afin que les enfants puissent, en s’amusant, s’approprier l’actualité à ce sujet.
Notre engagement : offrir à nos enfants toutes les clefs de leur réussite !
Revenons sur le bilan de mi-mandat et la débauche de la coûteuse communication municipale sur le sujet.
Il faut évidemment se réjouir de la construction de groupes scolaires. Mais il faut relativiser le caractère « nouveau » de ces écoles : l’école E. Deroche n’est pas « nouvelle » mais remplace les écoles Langevin et J.B. Clément. L’école Chevalier de Saint-Georges est bien une nouvelle école prévue de très longue date dans le cadre du Programme de Rénovation Urbaine pour ce qui concerne l’école élémentaire, mais la maternelle remplace la maternelle Rose Blanc.
Et c’est bien la moindre des choses que de construire des écoles pour répondre aux besoins induits par les innombrables constructions d’immeubles.
Au vu de la consommation des terrains par les promoteurs immobiliers, il y a par contre de quoi être inquiet sur les collèges et lycées, bientôt rendus indispensables par la poussée démographique, alors que le lycée Mozart explose en matière de nombre d’élèves. Où va t-on les construire ? Il est d’ores et déjà temps de se poser la question. Ce n’est pas un « prestigieux » campus trilingue privé, inaccessible pour beaucoup, qui permettra de répondre aux besoins éducatifs de nos jeunes. Le terrain sur lequel ce campus est prévu pourrait tout à fait accueillir une cité scolaire (collège + lycée) publique.
L’éducation ne doit pas être une affaire de prestige pour une ville, mais se doit, dans une égalité d’accès, de faire de nos jeunes les citoyennes et citoyens de demain.
Contact : bmavenir@gmail.com
Conformément à la loi, les propos tenus dans cette tribune, où s’expriment les groupes représentés au conseil municipal, n’engagent que leurs auteurs. Pour une lecture facilitée et par respect d’une stricte égalité, chaque tribune est limitée à 1 500 signes.