Dans le dernier numéro du journal, vous avez pu constater que nous avons déjà réalisé 75 % des engagements pris par Thierry Meignen lors de l’élection municipale de 2020. Enfance, affaires scolaires, jeunesse, environnement, cadre de vie, entretien des bâtiments publics… Les services de la ville n’ont pas ménagé leurs efforts dans tous les domaines.
S’il y a bien un domaine pour lequel nous pouvons être fiers du travail accompli, c’est la sécurité. Rappelez-vous, en 2014, Le Blanc- Mesnil était la 9e ville la plus criminogène de France. Aujourd’hui, nous sommes pour la 4e année consécutive la ville dans laquelle la délinquance a le plus reculé en Seine-Saint-Denis.
Un résultat rendu possible grâce à la création de la police municipale (60 agents à ce jour) et à la mise en place de la vidéopr otection (190 caméras qui permettent de surveiller l’ensemble de notre territoire). Nous avons également fait le choix de créer une brigade équestre, la seule en Seine-Saint-Denis. Un atout considérable qui nous a permis notamment de déjouer de nombreux cambriolages.
Par ailleurs, nous avons su faire preuve d’ingéniosité en sollicitant le dispositif « Bouclier de sécurité » mis en place par la région Île-de-France qui nous a permis d’investir dans un équipement de qualité pour nos agents. Un atout supplémentaire pour faire de notre police municipale un service efficace.
Évidemment, il ne s’agit pas là d’un exercice d’autosatisfaction, il reste encore beaucoup à faire. Un cambriolage ou une agression seront toujours un fait divers de trop. Mais le constat est là : la délinquance a considérablement reculé au Blanc-Mesnil là où d’autres communes ont malheureusement vu leurs statistiques grimper en flèche.
Ce n’est pas la modestie qui étouffe la majorité municipale. Son « bilan de mi-mandat » en est une bonne illustration. Un document produit par un cabinet « indépendant » payé par... la ville, bonjour l’indépendance ! Il ne s’agit pas de nier ici les réalisations municipales. Encore heureux qu’elles existent ! Mais cette communication ponctuée de superlatifs, d’ambiguïtés sur les termes et d’autosatisfaction est pour le moins décalée de la réalité vécue au quotidien par les Blanc-Mesnilois.
Nous reviendrons dans les prochaines semaines sur ce bilan. Mais comme d’habitude, la communication municipale fait d’un arbre une forêt. Et il est des mots absents du vocabulaire municipal : 30 pages et pas une seule fois les mots chômage, pauvreté, précarité, biodiversité, pollution, climat, canicule, écologie, éducation, ni même le mot béton qui envahit notre ville.
Intéressant également de constater que « Beach-Mesnil », dont ont été privés les habitants cet été, disparaît de l’engagement 78.
Mais il y a plus choquant. Voilà que M. Meignen nous annonce vouloir quitter son tout nouveau mandat de sénateur pour tenter de reprendre son fauteuil de maire en 2026. A croire qu’il n’y a que son avenir personnel qui compte pour lui, alors que l’inflation fait des ravages, que des Blanc-Mesnilois toujours plus nombreux ne peuvent plus régler les factures, se privent de repas. Sur ce sujet, silence ! C’est pourtant à cela qu’il faut penser, à rien d’autre. Il faut agir pour les gens, pas pour soi-même.
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