Chaque année, en France, 700 000 enfants sont victimes de harcèlement scolaire. À l’aune de la rentrée, Le Blanc-Mesnil renouvelle son engagement contre ce fléau. Dès 2018, la municipalité avait réalisé une opération de grande ampleur, tournant un court-métrage de prévention au collège Mandela, À bout de souffle. Ayant touché un très large public – plus 2,6 millions de vues sur YouTube– ce film a permis de libérer la parole au sein des établissements scolaires. En 2022, la Ville a également édité un document de sensibilisation inédit, accompagné d’une vidéo pédagogique, à destination des élèves des écoles élémentaires. Cette année, à l’occasion de la Convention de la jeunesse, un nouveau guide a été distribué à un public adolescent. La Ville subventionne aussi plusieurs associations engagées, dont Artmony, à l’honneur lors des voeux aux associations 2023 pour son travail avec le collège Cotton : en collaboration avec les élèves et l’équipe pédagogique, un clip, Inaya, a ainsi été produit pour inciter les victimes à sortir du silence. Enfin, nos agents travaillent au quotidien aux côtés de nos enfants : notre Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance intervient en étroite collaboration avec le délégué à la cohésion Police- Population dans les écoles, collèges et lycées. Notre Programme de réussite éducative et notre conseillère spécialisée dans les conflits familiaux, rattachée à nos centres municipaux de santé, prennent également en charge les enfants en difficulté. Avec plus de 90 millions d’euros investis depuis 2014 dans l’éducation, nos enfants sont une priorité !
La semaine nationale des retraités et personnes âgées se tient dans notre ville comme partout en France du 2 au 8 octobre. Ce n’est donc pas une nouveauté puisque cette initiative se tenait chaque année au Blanc-Mesnil avant 2014.
Une « semaine bleue » destinée à montrer l’importance des retraités dans notre société tant du point de vue social, associatif, familial, économique, culturel… Nous ne pouvons que souscrire à cette initiative même si son contenu local nous laisse sur notre faim. Non pas que le programme soit dénué d’intérêt, mais il apparaît réducteur au regard de ce que vivent des milliers de retraités de notre ville qui touchent des pensions de misère. Vivre avec 800 € par mois ; l’impossibilité de participer aux inaccessibles sorties, de par leur prix, organisées par la ville ; la solidarité municipale à mettre en place pour les personnes âgées ; le besoin de renforcer le service des aides à domicile ; vieillissement et dérèglement climatique ; etc. sont autant de sujets qui ne seront pas abordés, contribuant ainsi à invisibiliser les plus fragiles de nos aîné-e-s à qui notre ville doit tant. Nous ferons de la retraite non plus une antichambre de la mort mais une nouvelle étape de la vie disait Ambroise Croizat, ministre communiste créateur de la Sécurité Sociale en 1945. Cette ambition s’éloigne sous les coups de boutoirs de la réforme des retraites de M. Macron votée au Sénat par M. Meignen. La semaine bleue ne nous fait pas avaler les 2 ans de plus !
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