Samedi 7 octobre prochain, à partir de 12h30, aura lieu la première édition du salon du bien-être animal, baptisé « AniMesnil », au parc Anne-de-Kiev. Comme toujours, notre Ville et ses agents n’ont pas ménagé leurs efforts pour faire de cette nouveauté une réussite, sur un thème qui tient particulièrement à coeur à la majorité municipale.
Depuis plusieurs mois, nos agents travaillent ainsi d’arrache-pied pour vous offrir une journée mémorable qui, j’en suis certaine, comblera de bonheur petits et grands.
Plus de 40 stands prendront place à proximité du caniparc – le parcours sera évidemment ouvert à nos compagnons à quatre pattes – et plus d’une vingtaine d’associations ont également répondu à notre appel. Vous y trouverez notamment un ostéopathe pour chiens, un avocat spécialisé dans le droit des animaux, un stand de dégustation d’insectes, un toiletteur et bien d’autres surprises encore. Votre animal est évidemment le bienvenu et vous pourrez immortaliser ce moment à notre stand photo ! Au-delà des acteurs associatifs que nous remercions pour leur présence, la Ville proposera également de nombreuses animations. Vous pourrez ainsi assister aux démonstrations de nos brigades équestre et cynophile, emmener vos enfants aux stands maquillage, lire des contes et participer à des jeux de société sur le thème des animaux, apprendre les rudiments de l’alimentation végétale au côté d’une diététicienne ou encore visiter les ruches du Blanc-Mesnil. Notre cinéma projettera par ailleurs, dès le lendemain et en avant-première, le film Pat’Patrouille.
Vous l’aurez compris, nous avons hâte de vous accueillir à AniMesnil, un événement ouvert à tous et surtout à nos amies les bêtes.
En préambule de ce texte, nous apportons notre soutien aux peuples marocain et libyen. Notre ville pourrait contribuer à la solidarité par un don financier dès le prochain conseil municipal.
La récente canicule montre l’urgence d’agir contre le dérèglement climatique. Cela vaut pour toute la planète et donc pour notre ville. L’adaptation au changement climatique, qui ne peut se départir de solutions de fond pour y remédier, nécessite de préserver les îlots de fraîcheur. Au Blanc-Mesnil nous sommes loin du compte ! Combien d’arbres du tissu pavillonnaire ont-ils été arrachés pour laisser place à des milliers de tonnes de béton pour la construction d’immeubles dont les normes environnementales sont loin de répondre à la gravité de la situation ?
Si nous saluons la végétalisation de cours d’écoles, combien d’espaces de pleine terre ont-ils été transformés dans les nouvelles copropriétés en simples couches de terre pour la plantation d’arbustes dont l’intérêt écologique n’est pas avéré ? Il y une dizaine d’années notre ville était identifiée par les cartographies thermiques, avec ses voisines d’Aulnay et Drancy, comme une zone géographique de fraîcheur dans la région grâce à ses secteurs pavillonnaires arborés. Ce n’est malheureusement plus le cas.
La municipalité fait l’inverse de ce qu’il faut faire en privilégiant l’enrichissement des promoteurs immobiliers au détriment du climat. Un choix politique navrant mais qui confirme une chose : profits ne rime pas avec écologie.
Contact : bmavenir@gmail.com
Conformément à la loi, les propos tenus dans cette tribune, où s’expriment les groupes représentés au conseil municipal, n’engagent que leurs auteurs. Pour une lecture facilitée et par respect d’une stricte égalité, chaque tribune est limitée à 1 500 signes.