Tribunes publiées dans le Journal n°172

Dès notre premier mandat, nous avons eu à coeur de résoudre un problème qui pourrissait au quotidien la vie des Blanc-Mesnilois : le stationnement anarchique, favorisé par le laisser-faire de la précédente majorité municipale sur les divisions pavillonnaires et les voitures ventouses, ainsi que par l’absence de police municipale. Depuis 2018, nous avons ainsi mis en place un système de macarons gratuits pour les résidents des pavillons et renforcé les équipes d’agents de surveillance de la voie publique (ASVP), avec un taux de satisfaction des Blanc-Mesnilois de plus de 90 %. Cette réforme a permis de lutter efficacement contre les voitures ventouses, contre la transformation de garages privés en habitations, contre le stationnement des poids lourds en ville… Elle a surtout permis de rendre la voirie aux Blanc-Mesnilois, évitant que les habitants des villes environnantes appliquant un stationnement payant n’occupent les places disponibles dans nos rues. Cependant, le macaron a été victime de son succès : nos services ont constaté des « fraudes à la vignette », certains les falsifiant pour les coller sur des véhicules utilitaires ou des voitures appartenant à des locataires non déclarés. De plus, avec l’arrivée prochaine du métro du Grand Paris Express, il était nécessaire de garantir aux Blanc-Mesnilois que le stationnement à proximité de leur domicile resterait un droit – et que les utilisateurs de ces lignes de métro n’occupent à nouveau la voirie. C’est pourquoi la Ville a lancé dès septembre 2022 un nouveau macaron infalsifiable, toujours gratuit. Pour le récupérer, dernière ligne droite : rendez-vous avant le 31 décembre 2022 dans l’un de nos postes de police municipale ! À partir du 1er janvier 2023, seul le nouveau macaron sera autorisé (hors disque de stationnement, 2 heures maximum) dans les zones réglementées.

Depuis quelques semaines le lycée Mozart connaît des perturbations mobilisant professeurs, parents et lycéens. Si le mouvement a provisoirement cessé dans l’intérêt des élèves, la situation reste tendue et le dialogue difficile avec le proviseur du lycée. La gestion inadaptée et incohérente d’un incident violent a mis le feu aux poudres dans un climat déjà dégradé et conflictuel entre professeurs et direction. Nous, parents, nous nous sommes mobilisés car la sécurité des élèves a été mise en cause. Nous avons déposé au nom des parents élus, une plainte à l’encontre du proviseur pour mise en danger d’autrui et une délégation parents/professeurs a été reçue au rectorat. Suite à cette audience, une mission d’évaluation de la situation a eu lieu fin novembre et un rapport doit être rendu. Lors de cet audit, nous avons mis l’accent sur la gestion chaotique du proviseur et sur le manque de moyens du lycée : professeurs manquants depuis la rentrée, professeurs absents (souvent à cause du proviseur) non remplacés, pas d’infirmière depuis plus d’un an pour un lycée de 1200 élèves, des préfabriqués non sécurisés, du matériel informatique obsolète ou manquant… nous avons alerté Mme Pécresse sur tous ces sujets. Nous voulons voir au plus vite la situation s’améliorer dans l’intérêt de tous, surtout des élèves, et le seul objectif des professeurs est de poursuivre leurs cours dans de bonnes conditions. L’Éducation Nationale et la Région doivent donner les moyens nécessaires au bon fonctionnement de ce service public.

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