Le Blanc-Mesnil s’engage pour Octobre rose, mois de prévention du cancer du sein, avec des actions relevant de la santé, mais aussi de la culture et du sport. Fin septembre, les équipes du centre municipal de santé (CMS) Pierre-Rouquès et des centres de protection maternelle et infantile ont été formées à l’autopalpation, permettant de détecter plus tôt la maladie. Le centre médico-sportif organise plusieurs événements de sensibilisation tous les samedis d’octobre, notamment une chasse au trésor au parc Anne de Kiev. Le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance anime, avec le service santé, des ateliers d’information et d’orientation en pied d’immeubles, aux Tilleuls, aux Blés d’or et au Chemin Notre-Dame ; le 18 octobre, le Village Santé et son Mammobus seront présents au parking du E. Leclerc Express… Plusieurs associations se mobilisent aussi à nos côtés : le BMS Danse propose par exemple en octobre des cours gratuits pour les femmes touchées par un cancer du sein, en salle des réceptions de l’hôtel de ville – un moyen d’aborder autrement sa relation au corps, dans des périodes de longue maladie comme de rémission. Plus largement, tout au long de l’année, la municipalité s’engage pour la santé des femmes : formation de la police municipale à la prise en charge des femmes victimes de violences, psychologue spécialisée au CMS Pierre-Rouquès, ateliers dédiés dans les maisons de quartiers, vaccination gratuite contre le papillomavirus, développement des pôles mères-enfants, du Centre de planification et d’éducation familiale avec une infirmière attitrée…. La municipalité met également en place des dispositifs pour attirer des spécialistes, notamment des gynécologues. Dans ce cadre, la Ville a signé une convention avec l’Agence régionale de santé et l’Union régionale des professionnels de santé. Le Blanc-Mesnil est à vos côtés, pour votre santé !
Dis Thierry, il est où le maire ? et que fait-il ? A lire les derniers numéros de ce journal, ces questions sont fondées. Quelques photos et un éditorial cosigné ne suffisent pas à masquer une quasi inexistence de l’édile. A l’inverse, l’omnipotence du sénateur Meignen dans les affaires de notre ville et son omniprésence photographique sont bien réelles. Par delà la touche de mégalomanie à laquelle nous a habitué le « sénateur, président de la majorité », le discrédit ainsi porté à la fonction de maire n’est pas anodin et accrédite l’idée de son inutilité. C’est dangereux pour la démocratie et irrespectueux du choix des électeurs. L’utilisation des moyens municipaux, donc de nos impôts locaux, pour valoriser son activité de sénateur est très contestable d’autant que Éliane Assassi, sénatrice, et Fabien Gay, sénateur et conseiller municipal, qui eux, contrairement à M. Meignen, habitent notre ville, ne font pas l’objet du même traitement dans la communication municipale. Dans le dur contexte social d’aujourd’hui, il y a pourtant assez à faire au Sénat où « notre » sénateur a voté, comme tous ses collègues de Droite, la non augmentation des salaires ! Nous avons aussi le droit à une pleine page de valorisation du mandat de la conseillère régionale. Mais pas un mot sur le choix de la réduction du nombre de bus, métro, RER, ni sur l’augmentation à venir du PassNavigo que mesdames Pécresse et Cerrigone ont décidées. Dis Thierry, il est où le pluralisme ?
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