Tribunes publiées dans le Journal n°139

Il y a quelques semaines, le ministère de l’Intérieur nous confirmait que la Ville du Blanc-Mesnil connaissait la plus forte baisse de la délinquance pour la deuxième année consécutive. Des résultats spectaculaires rendus possibles grâce au travail que nous avons accompli (création de la police municipale, vidéoprotection etc) mais aussi grâce au travail conjoint avec les forces de la police nationale.

Un travail qui a une fois encore produit ses effets avec le démantèlement de plusieurs trafics de stupéfiants dans le quartier des Tilleuls, à la cité des 4 tours et à celle du 212. Une opération qui a permis la saisie de plusieurs kilos de cannabis, de cocaïne et d’argent liquide. Monsieur le Maire et madame la Commissaire de police du Blanc-Mesnil ont appelé à une lourde condamnation des trafiquants, arrêtés, qui perturbent la tranquillité de nos quartiers.

Je tiens par ailleurs, au nom du maire et de l’équipe municipale, à saluer l’implication et le dévouement de notre commissaire et de ses équipes en faveur de la sécurité au Blanc-Mesnil. On ne le dit jamais assez, mais les bonnes relations entre la police municipale et la police nationale participent grandement au travail que nous menons pour assurer la sécurité des Blanc-Mesnilois.

Les trafiquants savent aujourd’hui qu’il n’est pas bon de faire leur business dans notre territoire, ils sont prévenus. Nous allons leur pourrir la vie jusqu’à ce qu’ils partent.

On peut se réjouir de l’arrivée des beaux jours, même si le dérèglement climatique nous a d’ores et déjà exposé à des températures anormalement hautes à la fin mars.

Pour les heureux propriétaires ou locataires de pavillons, le temps de profiter du jardin ou de la terrasse est revenu. Vous êtes pourtant nombreux à nous dire votre mécontentement car des murs de béton cachent désormais la lumière et les façades des immeubles construits un peu partout vous empêchent de profiter de l’intimité de vos jardins.

Du fait de cette situation, le pavillon devient invendable sauf… aux promoteurs immobiliers ! Ainsi, dans plusieurs endroits de la ville se met en place le mitage de la spéculation immobilière. La promotion immobilière s’attaque aussi au patrimoine social avec une passivité coupable des bailleurs, eux-mêmes mis à mal par des politiques nationales de casse du logement social. Destruction de logements à la cité Floréal, projet de destruction à la cité Sémard par un projet immobilier sacrifiant aussi le parking de la gare RER. Une aberration en matière de développement durable.

L’urbanisme communal est en fait dirigé par les promoteurs. Leur appétit n’a plus de limite. Si ce phénomène se poursuit, plusieurs pavillons vont disparaitre altérant d’autant la qualité de vie de tous car ce sont aussi des jardins, et donc des ilots de fraîcheur et de biodiversité, qui sont détruits. Il est bien loin le temps où le maire présidait l’association « sauvons nos pavillons ».

Contact : bmavenir@gmail.com