Tribunes publiées dans le Journal n°115

Thierry Meignen
Majorité municipale
Maire du Blanc-Mesnil
Par souci d’équité en période électorale, j’ai demandé à la majorité municipale de ne pas publier sa tribune.
Jean-Yves Souben
« Vert et Ouvert »
Président du groupe Vert et Ouvert

Le 26 septembre avait lieu la catastrophe chimique et industrielle de Rouen. Cet accident majeur nous rappelle les dangers présents dans notre commune. Le transport de matières dangereuses, qu’elles soient chimiques ou nucléaires, dans des camions sur les autoroutes ou dans des trains par la voie ferrée, met nos vies en danger en cas d’accident.

De petites usines de production de certains produits, tel le chlore, au plus près des lieux d’usage est préférable. Non seulement l’empreinte carbone, liée au transport est réduite mais en plus la probabilité d’un accident majeur est plus faible. Nous rappelons aux blanc-mesnilois·e·s que le maire avait promis de nous débarrasser des wagons transportant des produits toxiques, il n’en est rien. Dès que le périmètre d’inconstructibilité a été réduit au périmètre de l’emprise de la gare, ce qui permet aux promoteurs de faire leurs bénéfices, il s’est désintéressé du sujet. Y-a-t-il des zones de confinement dans les écoles et les crèches ? Sontelles prévues dans les nouvelles constructions ? Le personnel est-il formé aux bons gestes ? Il semblerait que non.

Le 23 décembre 2013 le personnel SNCF a travaillé sans relâche auprès du wagon de déchets nucléaires qui avait déraillé. Les textes précisent qu’il ne faut pas rester à proximité des wagons CASTOR*. Le relèvement a pris plusieurs heures, les ouvriers sans aucune protection auront-ils des conséquences à long terme sur leur santé ?

Les élu·e·s du groupe vert et ouvert précisent qu’ils se sont opposé·e·s à l’augmentation du stockage de «Chimirec» au Bourget.

*Castor Cask for storage and transport of radioactive material

Alain Ramos et Hervé Bramy
« Blanc-Mesnil au cœur »
Au nom du groupe Blanc-Mesnil au cœur

Ici, nous constatons une très nette dégradation des conditions de circulation, une voirie saturée et parfois très dégradée, la précarisation du stationnement... Cette situation est la conséquence de Béton-Mesnil et de la destruction des pavillons. 66 projets immobiliers lancés sans concertation conduisant à une thrombose de notre ville, avec bientôt près de 80 000 habitants soit + 40 % sans étude d’impact sur nos modes de déplacements. C’est irresponsable. Tout cela peut entraîner une aggravation de l’empreinte carbone qui nuira gravement à notre santé.

Le recours que nous avons déposé contre les nouvelles règles de stationnement et leurs évolutions auprès du Tribunal Administratif marque, entre autre, notre volonté d’agir contre les discriminations vécues par les habitant·e·s en logements collectifs et les professionnels. Nous avons besoin de débattre ensemble de la place réservée à l’automobile dans notre ville en construisant un projet pour la prochaine décennie. La gauche a permis à notre ville d’être irriguée par des transports collectifs, 2 stations du métro du Grand Paris, deux gares RER B, un réseau de bus, ce qui permettra à l’orée 2024, à tous les Blanc-Mesnilois·e·s d’être à moins de 10 mn d’un accès à ces stations.

Nous avons besoin d’un projet développant toutes les mobilités possibles afin de réduire l’utilisation de la voiture, d’aller vers la gratuité des transports et d’agir ainsi pour la réduction de toutes les inégalités pour assurer la transition climatique.

Contact : bmavenir@gmail.com

Conformément à la loi, les propos tenus dans cette tribune, où s’expriment les groupes représentés au conseil municipal, n’engagent que leurs auteurs. Pour une lecture facilitée et par respect d’une stricte égalité, chaque tribune est limitée à 1 500 signes.

Tribunes du 31/10/2019