Les vacances sont propices au dépaysement et à la découverte de nouveaux horizons pour nos jeunes Blanc-Mesnilois. Nous nous efforçons, depuis cinq ans, de diversifier les destinations pour développer la curiosité de nos enfants.
Ainsi, cet hiver, plus de 100 jeunes de notre ville sont partis découvrir la station de Val-Cenis dans la vallée de la Haute-Maurienne et profiter de ses 58 pistes de ski. En plus des activités de glisse, de nombreuses sorties leur sont proposées comme la visite d’un atelier de sculpture sur bois ainsi qu’une rencontre avec un agriculteur, fabricant ses fromages.
Pour ceux restés au Blanc-Mesnil pendant les vacances scolaires, le service jeunesse a organisé des sorties ludiques dans des parcs de loisirs, mais également des visites culturelles dans plusieurs endroits de la capitale. Les maisons de quartier ne sont pas en reste.
Avec la reprise en gestion municipale de la maison de quartier Jean-Jaurès dans le sud de la ville, nous nous sommes attachés à proposer des activités riches et variées, lors de ces vacances scolaires. Une trentaine de jeunes sont partis assister à la victoire du Paris-Saint-Germain en Coupe de France, lors des quarts de finale dans le mythique Parc des Princes.
Par ailleurs, nous sommes sensibles au fait que les familles puissent profiter de moments conviviaux. C’est ainsi que deux sorties, une au Salon de l’agriculture et une au château de Fontainebleau, ont permis à plus de 250 personnes de s’évader, le temps d’une journée.
Il était une fois un projet appelé éco-pôle qui in fine mettait en synergie l’usine de retraitement des eaux, les jardins familiaux et une usine de méthanisation. Cette usine prévue sur notre ville dans une zone éloignée des habitations, devait traiter les déchets organiques, les restes de cantine et des marchés forains et produire du gaz pour les véhicules municipaux et une vente pour les petits porteurs de distribution moins polluants que les gros camions diesel. Ce projet, plébiscité comme très innovant par le parlement européen aurait bénéficié de subventions, qualifié de viable économiquement, écologiquement et créateur d’emplois. Mais un candidat aujourd’hui maire de notre commune avait promis de défendre les blanc-mesnilois contre ce projet néfaste et dangereux allant même jusqu’à extrapoler par l’envahissement de mouches et autres désagréments farfelus. Quelle surprise de lire dans le journal* dans un article consacré à la collecte des déchets alimentaires tous les bienfaits … de la méthanisation, même si l’honnêteté intellectuelle ne va pas jusqu’à la nommer. Le vice-président de l’EPT Thierry Meignen est pour la production de bio-gaz, le candidat Meignen était contre la méthanisation !.. qui produit du bio-gaz !
Ce sont ces discours « langue de bois » et populiste qui font se détourner nos concitoyens du politique et qui engendre frustration et mécontentements. Les citoyens demandent de la transparence loin des effets d’annonce et de l’utilisation abusive des réseaux sociaux.
*journal n°99 page 5
J'ai publié sur ma page Facebook mes commentaires sur l’éditorial insensé et provocateur du maire dans le précédent numéro. Je suis par ailleurs disposé à en discuter de vive voix avec qui le souhaite. Passons à autre chose. La multiplication exagérée des projets immobiliers, qui ne figurait pas dans le programme de M. Meignen, nuit à l’avenir du Blanc-Mesnil. Cela ne répond pas aux besoins de logement de très nombreuses familles, incapables financièrement d’accéder à la propriété, et le boum démographique engendré pose à court et moyen termes une multitude de problèmes de tous ordres : équipements municipaux et services publics, saturation automobile, stationnement, réseau d’assainissement…
Une ville n’absorbe pas 20 000 habitants aussi rapidement sans dommages. D’autant que de très sérieux indicateurs nationaux appellent à la plus grande vigilance sur l’avenir du marché de l’immobilier et aussi l’évolution des copropriétés. L’intention des familles de contracter un crédit immobilier recule d’une année sur l’autre, pour retomber à l’un des niveaux les plus bas depuis les années 80 et les impayés de charges de copropriété explosent, avec un risque d’évolution vers des copropriétés dégradées.
Mais la municipalité ne se soucie pas du long terme, trop occupée à servir l’avidité de la promotion immobilière. Cette politique du « après moi le déluge » va handicaper notre ville. Nous proposons un moratoire et la concertation des habitants pour tous les futurs projets immobiliers.
Contact : bmavenir@gmail.com
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