Dans ce numéro spécial, le centième depuis l’élection de Thierry Meignen, vous trouverez le flm qui retrace l’évolution urbaine du Blanc-Mesnil pendant ces 100 dernières années. Quinze minutes d’histoire racontée par un grand-père à sa petite-fille sur l’évolution et la transformation de notre ville. Rappelons-nous cette si précieuse citation d’André Malraux : « L’avenir est un présent que nous fait le passé. » Transmettre l’histoire du Blanc-Mesnil, c’est comprendre les mutations actuelles et anticiper les grands changements de demain. Ces 100 dernières années ont été marquées par un essor urbain et démographique constant, qui se poursuit aujourd’hui avec l’arrivée des deux nouvelles gares du Grand Paris. De très nombreux projets architecturaux, culturels et éducatifs participent également au rayonnement de notre ville. Plus de 2 000 personnes, dont beaucoup d’écoliers, d’associations et d’habitants, sont venues découvrir à la mairie cette exposition et ont pu voyager à travers ce dernier siècle dans un Blanc-Mesnil en perpétuelle évolution. Tous les maires qui se sont succédé ont dessiné la ville selon leur sensibilité. Ce flm entend aussi leur rendre hommage.
Notre commune se transforme pour devenir une ville verte et bleue, une ville harmonieuse, dans laquelle il fait bon vivre et où la nature reprend sa place au centre de chaque projet architectural. Une ambition commune, faire du Blanc-Mesnil la ville la plus attractive du département.
De nombreuses études montrent la corrélation entre nourriture industrielle et les maladies cardio-vasculaires, les cancers... Chacun est libre de ses choix, sauf quand la puissance publique nous les impose, dans les crèches, les restaurants scolaires, les hôpitaux, les EPAHD... De plus, le mode de transfert entre l’élaboration du repas et le lieu de consommation a un impact. Les grands groupes pétroliers producteurs de plastiques nous ont fait croire que le plastique était inoffensif pour notre santé, et pour la planète, ce qui a conduit à des choix qui s’avèrent aujourd’hui néfastes tant pour notre santé que pour la planète. Aussi il est urgent que pour la cantine, la municipalité modifie ses modes de productions et de livraisons pour être respectueux des convives. Le choix d’un cercle vertueux impose la mise en place d’une liaison chaude avec élaboration de plats au plus près du lieu de consommation,de bannir les viandes transformées (boulettes, haché…), les faux poissons, les biscuits industriels, de cuisiner des légumes produits localement, cueillis frais et transformés rapidement afin de conserver toutes les qualités des micro-nutriments.
Ce changement d’organisation aura pour bénéfices moins de camions sur les routes et surtout une meilleure santé de nos enfants.
Au Blanc-Mesnil une cinquantaine de familles bénéficient chaque semaine de bons légumes BIO, de saisons, cueillis frais, produit au plus près par le biais d’une association pour le maintien d’une agriculture paysanne (amap le biomesnil).
Nos Centres Municipaux de Santé (CMS) sont malades. En ces temps d’épidémies hivernales, la désorganisation chronique, fruit d’une gestion délibérément calamiteuse, revêt une acuité accrue et de nombreux usagers s’inquiètent de l’évolution de leurs CMS. Nous saluons l’investissement et le sens du service public d’une grande majorité des personnels qui ne sont pas responsables de cette situation et « tiennent parce qu’il y a les patients ». Les conditions d’accueil se dégradent et les délais de rendez-vous s’allongent. Les services kinésithérapie, radiologie, infirmerie, se trouvent en difficulté par manque de personnel. La pénurie de médecins généralistes et spécialistes est maintenant durement ressentie par les patients et les professionnels, qui eux, sont recrutés dans les CMS des villes voisines.
Comme dit le vieil adage,« qui veut tuer son chien dit qu’il a la rage ». Car par-delà les annonces municipales promettant la reconstruction des CMS, l’avenir de ces derniers est menacé. Un CMS, ce n’est pas que des locaux mais c’est aussi des contenus, un projet et une politique de santé tournés vers la prévention et l’accès aux soins de toutes et tous. Ces objectifs, qui valaient à notre ville une reconnaissance régionale, sont aujourd’hui malmenés.
Il est possible de faire des CMS un maillon fort d’un réseau local de santé, en partenariat avec les médecins libéraux, tous les professionnels paramédicaux et les hôpitaux du secteur. Les Blanc-Mesnilois-es en ont bien besoin.
Contact : bmavenir@gmail.com
Conformément à la loi, les propos tenus dans cette tribune, où s’expriment les groupes représentés au conseil municipal, n’engagent que leurs auteurs. Pour une lecture facilitée et par respect d’une stricte égalité, chaque tribune est limitée à 1 500 signes.