Le 13 décembre dernier, la police nationale et la police municipale se sont rencontrées afin de poursuivre la collaboration fructueuse et pérenne qui a permis au Blanc-Mesnil d’avoir la baisse de délinquance la plus marquée du département de la Seine-Saint-Denis.
Le taux de vols et de dégradation était ainsi de 31 % en 2020, contre 40 % dans le département et 33 % en Île-de-France. En 2018, on recensait 263 cambriolages au Blanc-Mesnil, contre… 779 à Aulnay-Sous- Bois et près de 900 à Montreuil.
En présence du sénateur Thierry Meignen et du maire Jean-Philippe Ranquet, le chef de la police municipale Joël Beyssac a pu présenter devant son homologue les grandes lignes de l’action municipale et faire la revue des nombreux outils mis en place depuis 2015 :
- Vidéoprotection (136 caméras)
- Centre de supervision urbain (CSU)
- Brigade équestre
- Patrouilles régulières
- Hausse des effectifs (32 policiers municipaux)
- Partenariat avec les « Voisins vigilants »…
De nombreux indicateurs le démontrent depuis 2017, la France fait face à une nette augmentation des violences sur les personnes.
La situation s’est aggravée avec la crise sanitaire et les restrictions qu’elle a rendues nécessaires : près de 350 000 agressions ont ainsi été commises sur le territoire national entre janvier et juin 2021(ces dernières concernant aussi bien les coups et blessures volontaires que les violences intrafamiliales).
« C’est pourquoi l’action municipale est primordiale pour la protection des personnes. De plus, une synergie avec les services de l’État est indispensable. La sécurité de nos concitoyens doit rester notre priorité, à tous les échelons », témoignait Thierry Meignen.
Yrieix Denis